Lors de sa 45e session tenue à Genève, en Suisse, du 14 septembre au 7 octobre dernier, le Conseil des droits de l'homme des Nations-Unies se dit préoccupé et condamne les arrestations arbitraires par la justice en République démocratique du Congo.
Dans sa résolution 45/53, il rappelle que l'arrestation en justice est une mesure exceptionnelle et pas la règle.
"Préoccupé également par des cas d'arrestations arbitraires du fait du pouvoir judiciaire et rappelant que la détention devrait en toutes circonstances demeurer une exception au principe du respect des libertés fondamentales des citoyens congolais ", peut-on lire dans ce rapport.
Par ailleurs, le Conseil des droits de l'homme des Nations-Unies exhorte le gouvernement congolais à matérialiser les engagements du président Félix Tshisekedi en matière des droits de l'homme, en accélérant la mise en oeuvre des textes législatifs.
"...Encourage le gouvernement de la République démocratique du Congo à mener avec vigueur les évolutions législatives attendues en faveur du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales, comme le président s'y est engagé et à poursuivre les efforts en vue de renforcer l'État de droit...et de ne pas permettre des reculs et de nouvelles atteintes aux droits politiques des citoyens congolais", renseigne la même source.
Il félicite tout de même les nouvelles nomminations au sein de l'appareil judiciaire début février début et souhaite qu'elles contribuent à renverser ce tableau sombre.
Notons que le Conseil des droits de l'homme des Nations-Unies a confié à sa Haute-Commissaire la mission de lui présenter, dans le cadre d'un dialogue interactif renforcé, une mise à jour orale sur la situation des droits de l'homme en RDC à la prochaine session. Elle a également reçu la mission de préparer un rapport complet sur le respect des droits humains au Congo-Kinshasa, qui sera étudié à la 48e session.
BL