RDC : la 2è édition de la biennale culturelle ouverte ce lundi 19 octobre au musée national de Kinshasa

Lundi 19 octobre 2020 - 15:31
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La deuxième édition de la biennale culturelle a été ouverte ce lundi 19 octobre au Musée national de Kinshasa, devant quelques professionnels des arts ainsi que les visages politiques du pays.

Ce forum , qui réunit chaque deux ans les acteurs des arts et de la culture,  est une initiative de l'association sans but lucratif (ASBL), le collectif des Artistes et des cultures, "CAC" en sigle, en partenariat avec le gouvernement par le biais du ministère de la culture et des arts.
 
Pour démarrer ces assises, qui dureront 5 jours, soit 19 au 23 octobre, une allocution a été faite par les représentants de chaque organisation, afin de rappeler l'objectif principal de cette édition, qui porte pour thème : " Le développement par la culture et les arts"

Cependant, à en croire le CAC, ce forum des culturels aura pour but d'examiner les questionnements relatifs à l'État de lieu de l’écosystème de la culture en RDC, et réfléchir autour des problématiques réelles pour faire développer le secteur culturel afin d’en sortir des recommandations adéquates à proposer aux autorités compétentes.

Au cours de son speech, Paul Ngoie Le Perc, président du comité de pilotage de cette Biennale, a tenu à soulever quelques points qui constituent un frein au décollage de la culture congolaise, et qui ont , par ailleurs, motivés l'ouverture de cette biennale.

"(...) Nos artistes ne vivent pas de leurs œuvres, pas de statut d'artiste,
un problème sérieux de gestion de droit d'auteur, pas d'infrastructures, aucune identification des sites culturels, manque de financement, etc... Voilà pourquoi nous organisons des ateliers pendant ces 5 jours pour y travailler dessus, avec l'appui de tous bien-sûr",  a-t-il souligné.

Pour sa part, l'Union Européenne (UE), représentée par son ambassadeur et chef de délégation, a promis d'accompagner "humblement" ce projet, puisque pour elle, la culture est aussi un des moyens efficaces de création d'emplois, se référant à l'industrie culturelle. Ce, afin de lutter notamment contre les problèmes de faim, guerre, insécurité que vit la RDC, nonobstant son caractère à produire le sentiment de détente ou de satisfaction.

Le représentant de l'UE a ensuite exhorté le collectif des artistes et cultures (CAC) à ne pas non plus être très rigoureux dans la réglementation des choses, au risque d'étouffer la liberté des jeunes talentueux qui rêvent devenir artistes.

Il sied de noter que le  CAC a remercié les différents partenaires et accompagnateurs de ce projet, entre-autres,  l’Union Européenne (COFED), le centre Wallonie Bruxelles et Ministère de la Culture et des arts, ainsi que le sénat, aussi représenté par le sénateur Didier Mumengi.

Gede Luiz Kupa