RDC : HRW condamne "fermement" des propos incendiaires de nature à inciter à la violence  attribués à un responsable de l'UDPS 

Mercredi 11 novembre 2020 - 17:13
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L'ONG américaine Human Rights Watch, branche de la République démocratique du Congo, à travers un message relayé sur son compte Twitter ce mercredi 11 novembre 2020, condamne les propos incendiaires attribués à un cadre de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), tout en les qualifiant de nature à inciter à la violence.

« Human Rights condamne fermement les propos incendiaires attribués à un responsable de l’UDPS, qui sont de nature à inciter à la violence», écrit-elle. 

Elle appelle, par conséquent, les acteurs politiques de tous bords à s'abstenir des discours qui ne favorisent pas la paix.

« Human Rights met en garde contre de tels propos et appelle les acteurs politiques de tous bords à s’abstenir de tenir des discours pouvant porter atteinte à la paix et la cohésion sociale», ajoute Human Rights Watch.

Et de poursuivre : « Les menaces contre les personnes et leurs biens sont contraires à la loi et aux exigences d’une société démocratique". 

Human Rights Watch invite, à cet effet, les autorités à prendre des mesures pour prévenir et sanctionner les auteurs de ce genre de discours. 

Toutefois, HRW ne cite pas nommément la personne impliquée encore moins ses propos. Il faut cependant  rappeler que lors de la matinée politique tenue mardi dernier à Kinshasa, Augustin Kabuya, secrétaire général intérimaire de l'UDPS, a accusé le Front Commun pour le Congo (FCC) de l'ancien président Joseph Kabila de sillonner dans plusieurs pays africains pour planifier un coup contre le chef de l'État Félix Tshisekedi. 

Il a, en conséquence, promis une réponse appropriée à la famille politique de l'ex-chef de l'État Joseph Kabila, tout en rappelant l'opération Toyebi Ndaku (nous connaissons la maison, ndlr) de 1992, où les militants de l'opposition cherchaient des politiques à leurs domiciles pour des représailles. 

Roberto Tshahe