Mbandaka : Une marche du MLC de Bemba pour soutenir "l'union sacrée de la Nation'' empêchée par la Police

Jeudi 10 décembre 2020 - 22:01
Image
Photo : Droit tiers

La marche organisée par le Mouvement de Libération du Congo, formation politique de l'ancien vice-président Congolais, Jean-Pierre Bemba Gombo, à Mbandaka, chef-lieu de la province de l'Équateur pour soutenir la création de « l'union sacrée pour la Nation » et protester contre l'insécurité dans la région a été empêchée par la Police sur instruction du maire de cette ville, Didi Edada Limama, ce jeudi 10 décembre 2020.

En réaction, le président fédéral dudit parti à l'Équateur, maître Antony Bomboko Mwamba, a condamné ce comportement de la Police en ajoutant que son parti avait dûment informé le maire de la ville de Mbandaka 48 heures avant la tenue de cette marche tel que prescrit dans la constitution congolaise.

Il a renchéri que cette manifestation avait pour but « de soutenir la vision du chef de l'État pour la création de l’Union Sacrée de la Nation mais aussi dénoncer la recrudescence de l’insécurité dans la ville de Mbandaka ».

Le maire de la ville de Mbandaka a laissé entendre que dans la correspondance qui lui a été adressée par le MLC, nulle part il est fait mention de la tenue d'une marche pour soutenir le chef de l'État pour la création de l’Union Sacrée de la Nation. 

Cette marche avait plutôt pour objectif, poursuit Didi Edada, de « s’attaquer à l’Assemblée provinciale de l’Equateur » après que cette institution ait décidé de suspendre pour 16 mois le député provincial, Antony Bomboko Mwamba qui est en même temps président fédéral du MLC dans cette province congolaise.

Il sied de signaler que l'autorité urbaine de Mbandaka a décidé d'interdire toutes les manifestations publiques au mois de décembre pour préserver la paix dans le chef-lieu de l'Équateur en marge des festivités de Noël et de nouvel an qui s'approchent, d'une part et protéger la population de sa juridiction contre la maladie à coronavirus qui sévit dans la région, d'autre part.

César Augustin Mokano Zawa