La Police Nationale Congolaise (PNC) promet des sanctions exemplaires contre tout policier ou militaire impliqué dans la tracasserie pendant cette période de couvre-feu dans la province du Haut-Katanga.
Dans un communiqué publié le mardi 22 décembre 2020 dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD, le commissaire divisionnaire de la PNC dans cette province congolaise, Louis Second Karawa De Ngamo, a affirmé que certains dérapages ont été constatés depuis le début du couvre-feu dans les chefs des éléments de l'ordre.
Il précise que le rôle de la police se limite à la pédagogie et à la sensibilisation des citoyens sur le bien-fondé des mesures prises par la « haute hiérarchie du pays ».
« Pour ce faire, le commissaire provincial de la Police Nationale Congolaise du Haut-Katanga invite, une nouvelle fois, la population à la vigilance et à la collaboration avec la police pour dénoncer tous ceux, civils, policiers ou militaires, qu'elle surprendrait dans des actes de nature à hypothéquer sa sécurité et celle de ses biens pour que des sanctions exemplaires leur soient appliquées », peut-on lire dans ce document.
Le même communiqué précise que « quiconque sera surpris en train de circuler au-delà de 21 heures devra être conduit au poste de la police le plus proche pour y attendre sa libération à partir de 5 heures sans payer la moindre amande ».
En outre, dans une réunion de commandement tenue le même mardi au commissariat général de la police à Lubumbashi, le général Karawa a précisé qu'il a fait appel à l'armée pour mettre en application les mesures du chef de l'État.
« On ne peut pas trouver une barrière où il n'y a que les militaires. Si vous trouvez un Check point comme ça, c'est en dehors des normes que nous nous sommes fixées. Sur toute barrière, vous devez trouver et les éléments de la police et les éléments des FARDC. Nous avons une responsabilité à veuiller à ce que ce couvre-feu soit une réussite totale », a-t-il indiqué.
Patient Lukusa, à Lubumbashi