
Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président national de l'Union des Nationalistes Fédéralistes du Congo, (UNAFEC) a affirmé au cours d'un point de presse tenu le samedi 02 janvier 2021 à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, que l'Union sacrée initiée par le chef de l'État n'est pas une blanchisserie.
Cette déclaration contredit celle de l'opposant Martin Fayulu qui a qualifié cette vision du président Tshisekedi de « blanchisserie » lors de son message adressé aux congolais le 30 décembre dernier.
« Je dis ceci, je répète et je souligne, l'Union sacrée n'est pas une blanchisserie. Vous n'avez jamais vu un chef d'Etat aussi influençable par le peuple que Fatshi ? Il ne rigole pas quand il dit le peuple d'abord. Donc, ceux qui avaient l'habitude de dribbler le peuple, ils ne peuvent pas aller à l'Union sacrée. Ce qu'il faut savoir est que Félix est ami du peuple. Mais si le peuple te boude, tu appeleras tous ses téléphones (en vain, ndlr). Mais si nous continuons à parler du FCC et de ceci, nous allons perdre du temps. Le peuple n'attend pas de chamailleries, mais le travail », a déclaré Gabriel Kyungu.
Ce dernier indique que dans l'Union sacrée, chacun garde ses couleurs, ses convictions mais autour du peuple congolais.
« Je répète encore, c'est l'Union sacrée de la nation. Chacun garde ses couleurs, ses convictions. La seule démarche est le peuple. Lorsqu'on vous dit allons travailler, allons discuter le salaire, parler de la santé autour du chef de l'État Félix Tshisekedi, mais vous vous séchez cette réunion, est ce que vous travaillez pour le peuple ? Non. Il a dit lui-même, ce n'est pas une union autour d'un individu mais c'est une union autour du peuple. Il s'agit de l'Union pour résoudre les problèmes de congolais parce que ça va nous pousser à la discipline. Le FCC, c'est le devoir à un individu. Avec l'Union sacrée, on doit rien à qui que ce soit. Tout c'est au peuple », a-t-il renchéri.
Et de conclure : « Des mouchards parmi les gouverneurs n'auront pas le moyen de nuire. Ils sont engagés à accompagner le chef de l'État dans la mission pour son peuple. Le chef de l'État doit travailler avec une majorité qui croit en lui et qui adhère à sa vision ».
Patient Lukusa, à Lubumbashi