Dans une correspondance adressée au gouverneur de la province de Lomami, dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD ce vendredi 12 février 2021, plus de 200 infirmiers élagués depuis 2019 des listings de paie et inscrits à l'Ordre National des Infirmiers du Congo (ONIC), de la zone de santé de Kabinda, exigent leur réintégration.
Selon Pierre Kapue Mwepu, vice-président de l'ONIC à Kabinda, un grand nombre d'agents en plein exercice sont privés de leurs primes de risque sans motifs valables, pendant que les noms de la plupart d'entre eux continuent d'apparaître sur les listings avec les mêmes numéros de compte bancaire et les mêmes montants pour certains. Cependant, personne n'arrive à retirer l'argent pour des raisons inconnues.
"Nous constatons avec regret le non-respect de la loi des impôts sur les revenus précisément dans son premier paragraphe, article 84 de l'ordonnance loi N°004/2012 du 21 septembre 2012. À Lomami, l'IPR est bien respecté à la catégorie enseignante avec 3% tandis que la catégorie santé, l'IPR s'évalue au delà de 15%. Exemple, un infirmier qui doit toucher 110.000 FC perçoit à la banque TMB 90.000 FC et 20.000 FC sont retirés comme IPR, ce qui est grave et étonnant", peut-on lire dans ce document.
Et de s'interroger : "Sommes-nous fusionnés dans la catégorie des médecins ? Parce que chez les médecins l'IPR est évalué à 15% vu les gros montants qu'ils touchent mensuellement ou encore cela est fait spontanément dans le but de détourner notre prime depuis 2019 jusqu'à nos jours ?".
Face à cette situation, ces agents de la santé sollicitent l'implication personnelle du chef de l'État pour qu'une solution soit trouvée.
Socrate Tshimanga depuis Lomami