Plus de 2.500 déplacés internes basés dans le camp de Bijombo dans les hauts plateaux d'Uvira au Sud-Kivu, sont en danger mort suite au manque de nourriture et vivent dans de mauvaises conditions.
D'après Tete Amisi, chef de groupement de Bijombo, 4 morts ont été enregistrés la semaine dernière parmi ces déplacés suite à cette situation.
La même source déplore la détérioration des conditions de vie de ces déplacés et demande l'implication urgente des autorités ainsi que des humanitaires pour sauver leur vie.
Contactée par 7SUR7.CD ce dimanche 28 février 2021, Julie Malinga, administratrice assistante du territoire d'Uvira, dit craindre le pire si rien n'est fait dans l'urgence.
« Nous avons fait un SOS, nous avons déjà contacté certains partenaires au sujet de la situation de ces déplacés. Certains vivres et non vivres commencent à nous parvenir et nous avons une réunion ce lundi 1er mars 2021, afin de tabler sur l'envoi de ces vivres à Bijombo », a-t-elle déclaré.
L'administrateur assistante chargée de l'administration renseigne que ces déplacés sont privés de tout mouvement pour trouver quelque chose à mettre sous la dent suite à l'insécurité.
« Ces déplacés ne peuvent pas aller au delà de 2 mètres du camp. Car cet endroit est entouré par les miliciens. C'est ainsi qu'ils n'ont pas à manger et certains tombent déjà malades », a-t-elle martelé.
Par ailleurs, le gouvernement provincial du Sud-Kivu appelle ces déplacés au calme et compte leur apporter une aide d'urgence, d'après Cosmos Bishisha, ministre provincial de la santé.
Déogratias Cubaka, depuis Bukavu