
Dans un communiqué de presse consulté ce mardi 23 mars 2021 par 7SUR7.CD, la commission d'intégrité et médiation électorale (CIME) a appelé les acteurs politiques et sociaux à éviter de semer la confusion sur la démarche des confessions religieuses.
Pour couper court aux interprétations des uns et des autres, la CIME a souligné que les confessions religieuses n'ont à aucun moment pris une option remettant en question la nécessité de procéder par des réformes électorales avant la désignation des membres de la centrale électorale.
"La CIME invite les acteurs sociaux et politiques à ne pas jeter la confusion sur la démarche des confessions religieuses qui, à aucun moment, ont remis en cause la nécessité d'opérer des réformes électorales avant la désignation de nouveaux membres de la commission électorale nationale indépendante (CENI)", lit-on dans ce communiqué signé Imman Moussa Rachid, président ad intérim de la CEMI.
À cet effet, elle a exhorté les acteurs politiques et sociaux à plus de "retenue et de responsabilité" dans les prises de position. Elle a aussi insisté sur le fait qu'il y a une nette distinction entre la loi portant organisation et fonctionnement de la CENI et la loi électorale dont la réforme est plus complexe.
Somme toute, la CIME a mis un accent sur la révision de la loi organique de la CENI qui permettra de doter cette institution d'appui à la démocratie de nouveaux représentants.
Des voix se sont levées dans la sphère sociopolitique congolaise pour dénoncer le processus d'enregistrement des candidatures pour la présidence de la CENI, lancé par les confessions religieuses.
Le cas de Martin Fayulu et Adolphe Muzito qui, dans un communiqué de presse rendu public lundi dernier, ont estimé que les confessions religieuses n'ont pas tiré la leçon des évènements du passé en ce qui concerne la même problématique.
Merveil Molo