
L'assemblée provinciale du Kasaï-Central a appelé à « l'organisation imminente » de l'élection du gouverneur et son adjoint afin de résoudre la question de « l'insécurité » qui sévit à Kananga, chef-lieu de ladite province.
Patrice Aimé Sesanga, président de l'organe délibérant du Kasaï-Central, a fait cette déclaration le mardi 30 mars dernier à l'occasion de l'ouverture de la session de mars.
« Après la notification de l'arrêt de la cour constitutionnelle, rien d'autre ne pouvait légalement traîner l'organisation imminente de l'élection du gouverneur de province et de son vice conformément aux dispositions de l'article 160 alinéa 5 de la loi électorale tel que modifié à ce jour et demeure une de grandes solutions pour diminuer l'insécurité dans la ville de Kananga, même si cette question fait l'objet d'interprétation erronée de certaines langues contre les élus provinciaux », a-t-il martelé.
Et de poursuivre : « L'heure n'est plus à se lancer dans les attaques individuelles inutiles, qui ne servent aucunement au peuple qui nous a mandaté pour défendre sa cause. À notre avis, au lieu des attaques, des calomnies, de trafic d'influence, des menaces et des injuries auxquels nous opposons un silence positif, l'élection du gouverneur devra se tenir dans le respect et pratiques républicains ».
Pour rappel, Martin Kabuya, gouverneur du Kasaï-Central, a été éjecté de ses fonctions au mois de juin 2020 par les députés provinciaux.
L'intérim qui était assuré par Ambroise Kamukunyi son vice-gouverneur est désormais assuré par Tharcisse Kabatusuila, ministre provincial de l'Intérieur, après le décès du vice-gouverneur.
Alain Saveur Makoba, à Kananga