Présidence de la CENI : "Je suis un Congolais, je n'ai pas acquis la nationalité étrangère", (Candidat Paul N'sapu)

Samedi 26 juin 2021 - 12:26
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Le vice-président de la Fédération Internationale pour les Droits Humains (FIDH) Paul N'sapu a organisé une conférence de presse le vendredi 25 juin 2021, pour tordre le cou à la rumeur qui a récemment circulé sur les réseaux sociaux le présentant comme détenteur d'une nationalité étrangère.

Répondant à une question de la presse, Paul N'sapu a affirmé qu'il est et restera congolais. Il a précisé qu'il n'a jamais acquis une nationalité étrangère concurremment à la nationalité congolaise durant son exil politique.

Cet acteur de la société civile a brandi son passeport congolais en cours de validité à l'intention des journalistes présents à cette conférence de presse.

"Je suis congolais et je le resterai. Je le resterai parce que j'aime mon pays et j'aime ma population. Partout où je suis passé, je n'ai pas plaidé la cause du Belge  ni du Français. J'ai plaidé la cause du congolais", a-t-il déclaré.

Pour le vice-président de la FIDH, ces rumeurs ont été intentionnellement alimentées par des personnes malveillantes qui cherchent à le discréditer et à l'écarter par des procédés non démocratiques de la course vers la présidence de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Parlant de la loi Lutundula, il a affirmé qu'il n'existe pas de texte parfait. Le plus important, a-t-il souligné, est que l'homme qui dirige la centrale électorale soit doté du sens du bien.

Paul N'sapu est défenseur des droits de l'homme de la génération de Floribert Chebeya. Il a été forcé d'aller en exil
en 2005 après avoir critiqué le processus  ayant conduit aux élections de 2006, auxquelles il a refusé de prendre part malgré des sollicitations.

En exil, Paul N'sapu a bénéficié de la protection des organisations internationales au regard du travail abattu au pays sur le front des droits de l'homme, lesquels mécanismes lui ont permis de prendre part à beaucoup de  rendez-vous où on parlait de la RDC, de l'Afrique et du monde, principalement en matière de l'administration électorale.

Il est rentré au pays 23 juin dernier en compagnie d'Annie Chebeya, veuve de l'activiste des droits de l'homme Floribert Chebeya assassiné en 2010 à Kinshasa.

Orly-Darel Ngiambukulu