Dans un communiqué publié le mardi 13 juillet 2021 et parvenu à 7SUR7.CD, la Voix des Sans Voix pour les droits de l'homme (VSV) a estimé que la courtoise routière d'une semaine accordée aux conducteurs des taxis-bus et motos-taxis à la suite de la grève du lundi dernier est insuffisant pour que ces derniers se mettent en ordre avec tous les documents.
Elle propose de ce fait un délais de deux semaines voire un mois de courtoisie routière.
Pour cette organisation de défense des droits de l'homme, la solution à la problématique des tracasseries routières à la base de la grève des conducteurs des taxis-bus et motos-taxis lundi, passe par 3 préalables.
Il s'agit entre autres de l'amélioration des conditions socio- professionnelles de tous les policiers, et des éléments de la police de circulation routière, l'ouverture d'un dialogue urgent avec les responsables des structures regroupant les conducteurs des bus, taxis-bus et motos-taxis pour trouver des solutions durables pouvant permettre aux conducteurs d'exercer en toute quiétude leur travail mais aussi par des sanctions exemplaires contre les auteurs des tracasseries routières afin de prévenir d'autres mouvements de grève susceptibles de porter atteinte aux droits et libertés fondamentales des personnes.
Pour rappel, les conducteurs des taxis-bus ont grevé le lundi dernier pour protester contre la mort de l'un de leur qui aurait été tué par les agents de circulation routière, mais aussi contre les tracasseries routières.
Cette situation a conduit plusieurs kinois à parcourir des longues distances à pied pour arriver à leurs lieux d'activités.
Le même lundi, à l'issue d'une réunion entre le vice-premier ministre de l'intérieur, le gouverneur de la ville province de Kinshasa, le commissaire provincial de la police et le président de l'association des chauffeurs du Congo, un moratoire d'une semaine a été accordé aux conducteurs des taxis-bus pour se mettre en ordre. Pendant cette période, les chauffeurs de Kinshasa, pourront circuler librement sans opération de contrôle des documents.
Christel Insiwe