Loi Tshiani : Mboso défend le droit de Nsingi Pululu d’user de son droit parlementaire et fustige les attaques contre lui et les institutions

Mercredi 14 juillet 2021 - 09:48
Image
7SUR7

Lors de son adresse de début de plénière le mardi 13 juillet 2021, le président de l'Assemblée s’est prononcé concernant la proposition de loi Tshiani. 

Christophe Mboso a, lors de sa communication, fustigé des attaques, insultes et menaces dont est victime le député Nsingi Pululu porteur de la loi Tshiani à l’assemblée nationale. 

« La proposition de l’Honorable Nsingi Pululu convient d’être classée, comme tant d’autres, dans l’exercice normal des fonctions parlementaires par un élu à qui l’on ne peut interdire de jouer son rôle... Ce faisant, cette initiative ne devrait exposer notre collègue et les institutions de la République aux attaques, menaces et insultes venant d’une certaine classe politique telle qu’il se constate dans l’opinion » a fustigé Christophe Mboso N’Kodia Pwanga.

Le speaker de la chambre basse qui ne ferme pas la porte à une éventuelle inscription de ce sujet aux prochaines matières à traiter rappelle que l’assemblée nationale demeure le lieu par excellence du débat démocratique et républicain. 

« Elle ne peut, à ce titre, museler l’expression de ses membres...Ce serait dans le cadre du débat démocratique et républicain qui caractérise notre chambre, que les élus devraient s’interroger sur l’opportunité et le bien fondé d’une telle initiative. C’est dire que l’Assemblée nationale, en tant que chambre législative et de représentation nationale, dans le respect de la procédure législative, se posera la question le moment venu sur l’utilité, l’opportunité et le bienfondé de cette initiative », a temporisé le président de l’assemblée nationale.

Cette proposition de loi, rappelons-le, est au cœur de vives tensions entre plusieurs camps politiques de l’opposition tout comme de la majorité en RDC. Ensemble de Moise Katumbi a appelé à son retrait faute de quoi, il menace de quitter la coalition au pouvoir.

Le Front Commun pour le Congo de Joseph Kabila a aussi récemment manifesté son opposition à ce texte qui suggère le verrouillage de l’accès à la présidence de la République aux seuls Congolais nés de deux parents congolais.

Moise Dianyishayi