Des maisons, considérées comme « abris provisoires », construites dans le groupement Buvira, en territoire de Nyiragongo au Nord-Kivu, par le gouvernement de la République démocratique du Congo en faveur des sinistrés de la dernière éruption volcanique, ont volé en éclats suite à un vent violent qui a soufflé sur cette entité située près de Goma, la soirée du lundi 23 août 2021.
D'après la société civile locale contactée par 7SUR7.CD ce mercredi, c'est plus de 100 maisons qui ont été détruites par le vent, sur les 1.000 déjà construites par le génie militaire, alors que les éventuels occupants vivent toujours dans des camps érigés notamment dans des écoles.
« Nous condamnons d'abord l'attitude du gouvernement qui a mis en danger les personnes qui allaient habiter dans ces maisons. Donc, si dans ces abris il y avait déjà des personnes, on allait enregistrer d'énormes dégâts humains. Nous demandons au gouvernement de revoir la construction en assurant la sécurité de la population », s'est indigné Faustin Zabayo, président du Conseil Territorial de la Jeunesse a Nyiragongo, au micro de 7SUR7.CD.
Pour sa part, le chef du groupement Buvira, joint par 7SUR7.CD, affirme que plusieurs autres maisons des particuliers ont aussi été touchées. En ce qui concerne les abris des sinistrés, indique-t-il, le génie militaire est de nouveau à pied d'œuvre pour la réhabilitation.
Bururu Katenga assure que le travail sera achevé dans « un bref délai », pour permettre aux habitants qui ont tout perdu dans la coulée de la lave volcanique le 22 mai dernier, de vivre dans ces abris en attendant des solutions définitives du gouvernement.
Il convient de noter que ça fait maintenant 3 mois que le volcan Nyiragongo a ravagé des maisons, champs et bétails et laissé plusieurs ménages du territoire portant le nom du volcan sans abri. Ces derniers vivent aujourd'hui dans des écoles avec l'assistance humanitaire des organisations qui sont, notamment non gouvernementales.
Glody Murhabazi, à Goma