Marche du 15 septembre : Le pouvoir illégitime a révélé à la face du monde sa nature dictatoriale, brutale et son insensibilité au respect de la Constitution (LAMUKA)

Vendredi 17 septembre 2021 - 16:40
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Lors d'une conférence de presse tenue ce vendredi 17 septembre 2021 au siège du parti Nouvel Élan à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, Martin Fayulu et Adolphe Muzito ont déploré et condamné la répression de la dernière marche de la coalition LAMUKA.

Pour le présidium de LAMUKA, cette répression a révélé au monde la nature dictatoriale du régime du président Tshisekedi qui, d'après la même source, se distingue par un despotisme dégradant et honteux qui remet le pays au point de départ à travers les violations massives des droits humains.

"Le Présidium de LAMUKA observe que ce pouvoir illégitime issu de la violation de la Constitution, par la violence exercée sur la souveraineté du peuple après les élections de décembre 2018, a révélé à la face du monde sa nature dictatoriale et brutale ainsi que son insensibilité au respect de la Constitution, des lois de la République, des droits humains et des libertés publiques. Ce régime de fait se distingue par un despotisme dégradant et honteux qui remet le pays au point de départ à travers les violations massives des droits humains, des libertés publiques et le muselage de la presse", ont indiqué Fayulu et Muzito. 

Pour le présidium de LAMUKA, les violences enregistrées lors de cette marche ne doivent pas rester impunies.

"Le Présidium déplore le manque de patriotisme et d'éthique qui s'est traduit par la violence extrême démontrée par les policiers secondés par les milices, expressément formées et commises pour réprimer les activités des forces de résistance. Ces violences délibérées ne doivent en aucun cas rester impunies et le Présidium exige qu'une enquête neutre soit diligentée pour déterminer les responsabilités à tous les niveaux de sorte que les auteurs, co-auteurs et les commanditaires de cette barbarie répondent de leurs actes devant les tribunaux", ont-ils fait savoir.

En outre, le présidium de LAMUKA dit constater que le régime "de fait" en place est prompt à mobiliser un impressionnant dispositif policier pour réprimer une manifestation pacifique plutôt que de l'encadrer. 

"En même temps, ce même régime se montre incapable d'aligner un dispositif aussi agressif et puissant pour venir à bout des forces négatives qui tuent et massacrent les Congolais dans la partie Est de notre pays", renchérit la déclaration. 

Par ailleurs, LAMUKA exige que le gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Ngobila Mbaka livre aux contribuables Kinois les montants décaissés du trésor public pour permettre à la police et "aux milices privées de réaliser une telle barbarie".

"Assurément, la facture aurait été de loin moindre que si l'on avait demandé à cette même police d'encadrer les manifestations conformément à la loi", ont-ils insisté.

Pour rappel, Martin Fayulu et Adolphe Muzito ont annoncé une autre marche le 29 septembre prochain pour s'opposer toujours à la politisation de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), à la fraude électorale et au glissement en 2023.

Jephté Kitsita