
Dans une déclaration politique faite ce vendredi 17 septembre 2021 à Kinshasa, la coalition de l'opposition LAMUKA est montée au créneau pour dénoncer la répression policière contre sa marche du 15 septembre dernier.
Pour cette coalition, le régime "illégitime" du président Tshisekedi fait reculer la République démocratique du Congo en matière du respect des droits de l’homme.
C'est ainsi que Martin Fayulu et Adolphe Muzito exigent l'ouverture d'une enquête neutre afin de découvrir et sanctionner les responsables de cette répression.
"Le présidium de LAMUKA exige une enquête neutre pour déterminer les responsabilités à tous les niveaux, de sorte que les auteurs, co-auteurs et commanditaires répondent de leurs actes devant les tribunaux", lit-on dans cette déclaration signée par Martin Fayulu et Adolphe Muzito.
S'agissant des incidents enregistrés à Kinshasa par exemple, LAMUKA affirme que 4 de ses cadres dont Prince Epenge, ont été arrêtés, et subi un traitement inhumain. En outre, cette coalition révèle que 2 militants sont à ce jour introuvables et 4 autres retenus au Camp Lufungula.
Par ailleurs, LAMUKA dit remercier la population congolaise en général, et Kinoise en particulier, pour avoir décidé de ne pas respecter la décision d'ordre "illégale" du gouverneur de la ville Gentiny Ngobila.
Pour rappel, la marche de LAMUKA n'avait pas été autorisée par l'autorité urbaine. Malgré cette interdiction, LAMUKA avait décidé de maintenir sa marche soutenant que la RDC est dans un régime d'information et non d'autorisation, en ce qui concerne l'organisation des marches.
Jephté Kitsita