
La coordination provinciale de l'Union sacrée de la Nation à l'Équateur a condamné « l'installation illégale et de manière commando d'un prétendu bureau d'âge » à l'assemblée provinciale.
Les représentants des partis et personnalités politiques membres de l'Union sacrée de la Nation en province de l'Équateur ont fait cette annonce dans une déclaration politique, le lundi 27 septembre 2021 à Mbandaka, chef-lieu de cette province.
À en croire leur déclaration, la conséquence immédiate de l'installation de ce bureau d'âge « serait la paralysie de la rentrée parlementaire » prévue le jeudi 30 septembre prochain.
« Eu égard à ce qui précède, la coordination provinciale de l'Union sacrée dénonce l'attitude irresponsable et rebelle de l'exécutif provincial avec la complicité de 6 députés abusivement appelés légalistes dans leur plan machiavélique de projeter une éventuelle fermeture de l'assemblée provinciale dans le but de fragiliser le pouvoir législatif dans l'exercice de ses attributions constitutionnellement reconnues et de ce fait laisser libre cours à l'exécutif provincial qui cherche à tout prix à mettre à genoux la province de l'Équateur », lit-on dans cette déclaration.
Les membres de l'Union sacrée de la Nation à l'Équateur sollicitent du président de la république, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo « son implication personnelle dans la situation trouble que connaît la province de l'Équateur (...) pour mettre fin à cet imbrigloo politico-juridique dans lequel est plongé l'Équateur [par, ndlr] la seule volonté d'un réseau mafieux installé tant au niveau national que provincial ».
Il sied de rappeler qu'un bureau d'âge a été installé à l'assemblée provinciale de l'Équateur le samedi 25 septembre dernier par le directeur administratif de cet organe délibérant, Mola Mo-Mwanza, qui a été récemment réhabilité dans ses fonctions.
César Augustin Mokano Zawa, à Gemena