RDC : La 1ère Dame insiste sur l'éducation de la jeune fille pour prévenir le phénomène fille-mère

Jeudi 14 octobre 2021 - 21:11
Image
7sur7

La première dame de la République démocratique du Congo a participé, mercredi 13 octobre 2021 à Kinshasa, à un échange organisé par la plateforme "One + one genre". 

Cette structure regroupe les ambassades impliquées dans le domaine du genre en RDC, ainsi que les agences du système des Nations-Unies qui ont comme priorité l'égalité des sexes. 

S'exprimant sur la thématique : "L'éducation de la jeune fille", Denise Nyakeru Tshisekedi a insisté sur l'encadrement de la fille congolaise afin de prévenir ce qu'elle a qualifié de phénomène fille-mère. 

"Éduquer une fille, c'est déjà la mettre à l'abri du phénomène mère-fille et grossesses précoces. 3 filles sur 10 privées de l'éducation avant l'âge de 18 ans deviennent des filles-mères trop jeunes", a fait savoir la présidente de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi.

D'après elle, une fille éduquée peut aller loin dans sa vie. 

"Si une jeune fille est éduquée, elle acquiert le savoir, la compétence, la confiance en soi et surtout les capacités, elle peut aller de l'avant et aller loin dans sa vie. Par contre, le manque du savoir, compétence, etc. bloque l'accès à la jeune fille face à tout ce qui est mode de travail. Pour moi, éduquer la jeune fille, c'est investir et contribuer à l'atteinte des objectifs du développement durable, tels que définis par les pays membres des Nations-Unies", a renchéri l'épouse du chef de l'État de la RDC. 

Et d'ajouter : "Pour encourager la jeune fille à aller à l'école, je passe par la sensibilisation tout en me faisant accompagner par un modèle d'élite, une jeune femme qui, à son tour, partage son expérience avec les jeunes". 

La présidente de la FDNT a, par ailleurs, encouragé les filles à se donner aux STEM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques), à l'exemple de Sandrine Mubenga. À l'occasion, elle a expliqué aussi le bien-fondé du programme Excellentia de sa fondation.

De son côté, Awa Ndiaye Seck, représentante de ONU-Femmes en RDC et co-présidente de One + one pour le compte du système des Nations-Unies, a indiqué que ce cadre de coordination qui met l'accent sur les questions du genre a porté son choix sur Denise Nyakeru Tshisekedi parce que les priorités de One + One recoupent celles de sa fondation, mais aussi grâce à son titre de championne en matière de lutte contre les  violences sexuelles en zone des conflits.

Cette rencontre s'est déroulée au sein de la résidence de l'ambassadeur de Suède en RDC, Henric Rasbrant. Ce dernier est co-president de cette plateforme pour le compte des bailleurs des fonds. Au cours des échanges, plusieurs propositions ont été faites à la première dame pour l'amélioration du système éducatif en RDC. La présidente de la Fondation DNT a, quant à elle, promis d'être le porte-voix auprès des autorités de ce secteur.

Il sied de rappeler que la plateforme "One + one genre" a pour objectif de faire avancer l'Agenda genre en République démocratique du Congo.

Prince Mayiro