Le maïs du service national produit à Kaniama Kasese, par les batisseurs, autrefois ‘’bandits urbains’’, communément appelés ‘’kuluna’’, est également disponible dans d’autres provinces.
La vente publique y a été lancée en début du mois, après celle de Kinshasa.
Transportés dans une locomotive de la Société Nationale de Chemin de Fer (SNCC), des milliers de tonne de ce maïs blanc et jaune, ont d’abord atterri à Mwene-ditu dans la province de Lomami.
Ensuite, ces sacs de maïs ont été acheminés à Mbuj-Mayi au Kasaï-Oriental, dans des camions, avant l’étape du Haut-Katanga à Lubumbashi.
Dans toutes ces provinces, la population a afflué pour se procurer la farine, dont le prix, est resté le même comme dans les camps militaires : 18.000 Franc Congolais un sac de 25 Kg.
Entre-temps, dans la capitale un lot plus important du même maïs a été disponibilisé et mis en vente dans le district de la Tshangu, après le succès enregistré lors du lancement de la vente publique au marché de la liberté, entraînant rupture de stock.
C’était en présence du général Jean-Pierre Kasongo Kabwik, patron du service national venu s’assurer de l’évolution de la vente programmée également dans d’autres coins de la capitale, notamment au Rond-point Ngaba, à l’UPN, au Camp Luka et à la place victoire.
Après cette étape, le reste du pays figure au programme d'approvisionnement.
GMM