UDPS : Victor Wakwenda investit un nouveau directoire à 3 avec Shabani mais sans Kabund et Kabuya 

Jeudi 11 novembre 2021 - 12:55
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Victor Wakwenda a présidé la 4ème session de la Convention Démocratique du Parti (CDP) de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). 

Cette réunion statutaire s’est soldée par l'investiture d’un  directoire composé de 3 personnes, sans le président a.i du parti, Jean-Marc Kabund et le secrétaire général, Augustin Kabuya.

Par contre, l’ancien secrétaire général et président de la Commission Électorale Permanente (CEP) du parti, Jacquemain Shabani (absent de la cérémonie) a, lui était ré-investi au même poste et Guy Bao s'est vu confier celui de secrétaire général de l'UDPS/Tshisekedi.

Ce vieux compagnon de lutte d’Etienne Tshisekedi, qui est resté dans sa logique d’ignorer l’interprétation du mandat spécial accordé à Kabund, a réitéré son appel au duo Kabund-Kabuya de revenir à ce qu’il considère être la raison.

« Chers Kabund et Kabuya, on vous entend dire : Ces vieux là, avec leur Étienne, ils ne l’ont pas amené au pouvoir durant des décennies. Nous, on vient à peine d’arriver, nous avons amené Ya Fatshi (le président Tshisekedi ndlr) au pouvoir. Et lui nous a donné le parti. Ces vieux-là attendrons longtemps. Je ferme la parenthèse. Sachez qu’il n’y a pas de lutte de génération dans notre parti. Revenez juste à la légalité. C’est la lutte du directoire qui sera investi ce soir », a dit le président du CDP, Victor Wakwenda, dans son mot de circonstance.

En effet, c’est depuis le 22 janvier 2019 que Félix Tshisekedi, président de l’UDPS à l'époque, avait signé un mandat spécial confiant à Jean-Marc Kabund la charge de diriger le parti en qualité de président a.i.

D'après certains proches de Jean-Marc Kabund, ce mandat spécial a donné à ce dernier, le pouvoir d’exercer toutes les prérogatives reconnues au président du parti jusqu’à la fin de son indisponibilité.

C’est alors que Kabund, investi de ce pouvoir, avait à son tour nommé Augustin Kabuya au poste de secrétaire général du parti présidentiel.

Ce changement avait suscité plusieurs contestations de la part notamment de Victor Wakwenda, Jacquemain Shabani et le député Paul Tshilumbu qui, à l'époque, estimaient que dans le cadre de ce vide créé avec l’élection de leur président national à la magistrature suprême, un directoire à 3 devrait être mis en place pour conduire le parti au Congrès.

Moise Dianyishayi