Mbilia Bel après son adhésion à l'UDPS : "Nous sommes derrière notre chef Félix Tshisekedi"

Mardi 11 janvier 2022 - 08:36
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La chanteuse congolaise Mbilia Bel, de son vrai nom Marie-Claire Mboyo Moseka, a décidé de lancer en politique. Pour ce faire, elle a porté son choix sur le parti présidentiel, l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS).

Lundi dernier, elle s’est présentée à la cellule du Parti située dans la cité dite « des anciens combattants », pour formaliser son adhésion. Occasion pour elle de dévoiler les raisons qui lui ont poussé à adhérer à l'UDPS. 

"Je suis heureuse d’adhérer à ce parti. Nous devons soutenir notre chef Félix Tshisekedi. Nous sommes derrière lui. Nous apportons notre soutien pour qu’il dirige le pays d’une bonne manière. Je suis contente d’être accueillie et je présente tous mes vœux au couple présidentiel et aux dirigeants et à la famille de l’UDPS", a-t-elle déclaré après son adhésion. 

Pour rappel, Mbilia Bel a commencé sa carrière à l'âge de 17 ans, en étant choriste puis danseuse chez Abeti Masikini. Elle interprète les chansons de la chanteuse togolaise Bella Bellow, puis participe, plus tard, à des duos avec Sam Mangwana. 

Elle devient une artiste importante de la musique congolaise au début des années 1980, quand elle rejoint l'Afrisa International de Tabu Ley Rochereau.

Sa première chanson avec Afrisa, sortie au début de 1982, est Mpeve Ya Longo (ce qui signifie « Esprit saint » en kikongo), une chanson émouvante sur la violence conjugale. Dans cette chanson, Mbilia chante le rôle d'une femme abandonnée par son mari et qui doit élever seule ses enfants. La chanson est alors très populaire, surtout parmi les femmes au Zaïre.

Avec Eswi Yo Wapi, sortie en 1983, c'est le début du succès. La chanson remporte le prix de la meilleure chanson de l'année 1983 au Zaïre, et Mbilia Bel remporte le prix du meilleur nouvel artiste. Elle participe aussi à plusieurs autres chansons cette année-là, comme Lisanga ya Bambanda de Tabu Ley, Faux pas et Quelle méchanceté de Dino Vangu.

Jephté Kitsita