Assemblée nationale : Un collectif des députés menace de destituer le bureau Mboso 

Jeudi 27 janvier 2022 - 16:10
Image
7SUR7

Un collectif des députés nationaux des 26 provinces menace de destituer le bureau de l'Assemblée nationale que dirige Christophe Mboso N'kodia, pour non-respect de la gestion politique et administrative.

C'est le député national Gracien Iracan, qui l'a annoncé dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce jeudi 27 janvier 2022, en soulignant qu'un délai de 3 jours a été accordé au bureau Mboso pour réorganiser la gestion politique et administrative de la chambre basse du parlement.

«Tout ce que nous sommes en train de demander au bureau Mboso, c'est de pouvoir réorganiser la gestion politique et administrative de l'Assemblée nationale. Ça c'est ce que nous lui demandons et nous lui donnons 3 jours pour le faire. C'est la démarche du collectif des députés nationaux des 26 provinces. Nous exigeons à ce qu'on puisse revoir la gestion politique et administrative. S'il ne le fait pas après 3 jours, alors nous, nous allons collecter des signatures. Le règlement intérieur de l'Assemblée nationale nous donne le droit au nombre de 250, donc la moitié des membres de l'Assemblée nationale de convoquer une session extraordinaire », a souligné Gracien Iracan.

À l'en croire, il est reproché à l'équipe dirigée par Christophe Mboso de travailler comme une organisation de sous-traitance de l'Institution président de la République.

« Pourquoi la gestion politique et administrative de l'Assemblée nationale ? Vous savez que depuis un certain temps l'Assemblée nationale ne jouit plus de son indépendance comme pouvoir législatif. Nous commençons plus à devenir comme une organisation sous-traitance de l'institution président de la République. Aujourd'hui, le parlement subit les injonctions de l'institution président de la République », a-t-il déploré.

Ces élus nationaux promettent de convoquer une session extraordinaire pour la destitution de ce bureau en cas de non-respect du délai de 3 jours pour réorganiser cette gestion politique et administrative.

Roberto Tshahe