Après la proposition d'une conférence vérité et réconciliation entre congolais, Germain Kambinga refait surface avec un ouvrage dans lequel il fait 100 propositions, à travers 17 pages, pour un nouvel avenir pour la République démocratique du Congo.
L'ancien ministre de l'industrie croît dur comme fer que ces mesures urgentes sont de véritables pistes à explorer ensemble par les congolais afin de remettre le pays sur les rails.
"Si certaines d'entre elles peuvent être discutées parce que politiquement polémiques, d'autres en revanche s'imposent avec la clarté de l'évidence", estime le président du regroupement politique Le centre.
Et de poursuivre : "Il ne saurait y avoir de débat quant à la nécessité de remettre notre système éducatif et notre système sanitaire sur pied, il ne saurait y avoir de désaccord entre congolais quant à l'impératif de recréer du lien social et permettre à chaque congolais de vivre avec le minimum, il ne saurait y avoir des clivages entre nous quant à l'imperieuse nécessité de construire la paix, de sécuriser et de pacifier notre territoire et notre pays".
Dans cet ouvrage, Germain Kambinga Katomba propose notamment :
- La création d'un fonds électoral ;
- L'institutionnalisation d'un Conseil supérieur de la défense ;
- L'interdiction par ordonnance-loi des transactions en cash excédant 20 millions de francs congolais ( 10 000 USD);
- L'insertion dans la Constitution de l'élection des représentants de la Diaspora au parlement à raison de deux par continent ;
- La résiliation des contrats de Gardiennage des forces de sécurité auprès des privés ;
- La révision courageuse de la Constitution pour des raisons d'actualisation ;
- Le développement d'une économie forestière, de l'économie fluviale ;
- La création d'un cadre de dialogue politique permanent, une "Médiature" de la République aux attributions aussi bien sociales que politiques.
À ce propos, il estime que cette structure permanente de médiation permettra "d'instaurer un climat de confiance entre les acteurs des crises politiques répétitives et faciliter les échéances électorales, notamment celles de 2023. Cette structure remplacera avec pertinence le CNSA".
Moise Dianyishayi