Le révérend docteur Paul Mukendi s'est dit satisfait des journées de prière et de la conférence évangélique sanctionnées par des actions caritatives qu'il a organisées récemment à Kinshasa.
Au cours d'une interview accordée à la presse le mardi 1er février 2022, Paul Mukendi a annoncé d'autres actions évangéliques à Kinshasa et à l'intérieur du pays notamment à Goma, au Kasaï et à l'Equateur dans les prochains jours.
"On va continuer, on va construire aussi des hôpitaux. On va offrir des soins aux gens, les écoles, on va aider les gens à étudier même de fois les enfants qui sont à l'école qui ont du mal dans l'apprentissage, qui ont du retard. Il y a beaucoup de choses qu'on va faire et le Seigneur va manifester sa puissance. Dans d'autres provinces, j'ai déjà programmé pour aller dans le Kasaï et après cela à Goma pour aller aider d'autres personnes. Après cela, on ira à l'Équateur pour aller voir d'autres personnes et prêcher la parole de Dieu", a-t-il fait savoir.
Cependant, cet homme de Dieu dont le combat contre l'homosexualité a suscité des vives polémiques au Canada pays où est implanté son église, a laissé entendre qu'il ne compte pas abandonner son combat contre les antivaleurs évoquées dans la Bible.
"Je ne peux pas changer d'opinions là dessus parce que la bible a déjà tranché. Les homosexuels n'ont pas leur place dans le royaume de Dieu. Si l'ivrogne doit abandonner la bouteille, si la prostituée doit abandonner la rue, l'homosexuel aussi doit abandonner ses pratiques qui sont aviles. Ne vous conformez pas aux siècles présents c'est aussi ne pas accepter ces pratiques qui vous conduisent tout droit en enfer", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le révérend Paul Mukendi a invité la population à chaque jeudi de prière organisée dans la salle Ararat de Food Market sur l'avenue des Huilleries.
Il sied de noter que le révérend Paul Mukendi a organisé deux journées de prière à Kinshasa le 20 et 27 janvier dernier et une conférence évangélique du 28 au 30 janvier de l'année en cours sous le thème : "Ne vous conformez pas au siècle présent".
Christelle Insiwe