La Cellule Nationale des Renseignements Financiers (CENAREF) a été créée depuis le 19 juillet 2004 dans un contexte post-conflit, la RDC sortait d'une guerre qui a divisé le pays en 4 morceaux. D'où après les ententes politiques, il fallait protéger et sécuriser le pays face au blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, qui à l'échelle planétaire étaient considérés comme les pires héritiers du vingtième siècle. D'autant plus que le premier mettant en péril les systèmes économiques et financiers des États et le second menaçant la paix et la sécurité internationale. La RDC étant un pays continent avec 9 voisins, ne pouvait pas vivre sans prendre des garde-foux.
4 ans après sa création, soit le 24 septembre 2008, la CENAREF a commencé officiellement à fonctionner. Un décret portant organisation et fonctionnement a été signé.
Elle a fonctionné pendant plus de 10 ans dans un petit bureau à l'Hôtel de monnaie, sans un moyen conséquent, mettant en mal ce service public à caractère administratif et technique a bien remplir sa mission.
Dotée d'une autonomie financière et d'un pouvoir de décision propre, la CENAREF est sous tutelle du ministère des Finances avec comme mission de recueillir et de traiter les renseignements financiers sur le circuit de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme. La CENAREF a dans son travail une collaboration étroite avec le ministère de la Justice.
Félix Tshisekedi fait renaître la CENAREF
C'est à l'arrivée de son Excellence Félix Tshisekedi à la tête du pays que la CENAREF a eu un souffle nouveau, fini la souffrance d'un bureau de 4 mètres. Un bâtiment est mis à la disposition de ce service public qui a du pain sur la planche.
Soucieux d'assainir l'environnement financier et de sortir la RDC de la liste de pays considérés comme des paradis fiscaux, Félix Tshisekedi a placé à la tête de la CENAREF, un rigoureux et rodé procureur en la personne d'Adler Kisula Betika Yéyé. Dès sa prise des fonctions, il n'a cessé de travailler d'arrache-pied pour non seulement lutter contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, mais aussi et surtout de contrôler le circuit financier congolais qui pose encore d'énormes difficultés dans son fonctionnement.
À mettre à l'actif de la CENAREF et de son secrétaire exécutif Alder Kisula, l'interdiction dans le circuit bancaire du retrait d'un montant de plus de 10.000 dollars américains, sans un avis au préalable. Cette mesure permet de contrôler notre circuit financier surtout avec la multiplicité des expatriés dans divers secteurs de notre économie avec souvent de commerces un peu compliqués et surtout de la présence des mouvements rebelles dans l'Est de la RDC.
Il faut savoir que les employés de la CENAREF ont qualité d'agents et officiers de police judiciaire.
Combattons le blanchiment des capitaux et le terrorisme avec la CENAREF.
Trésor Kalafayi, journaliste Congolais