
Le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu appelle à une journée ville morte ce mardi 1er mars 2022 sur toute l'étendue de la province.
Une action qui vise à exiger la démission du gouverneur Théo Ngwabidje Kasi, réhabilité par la cour constitutionnelle, 2 mois après sa destitution et son équipe par l'Assemblée provinciale du Sud-Kivu.
Dans une déclaration rendue publique et parvenue à 7SUR7.CD ce dimanche 27 février 2022, la société civile du Sud-Kivu dit lancer ainsi une série d'actions pour contraindre le gouverneur Théo Ngwabidje à quitter son poste car « il n'a plus la confiance du peuple ».
« Ayant constaté le forcing de monsieur Théo Ngwabidje Kasi de gouverner notre province par défis et la plonger davantage dans une situation d'incompréhension sociale et politique entre les différentes forces et ce, malgré les multiples appels à sa démission, la militarisation excessive de son retour en province, les forces vives ainsi que les présidents territoriaux et communaux ont réitéré leur volonté de voir monsieur Ngwabidje Kasi, par amour pour la province et respect aux Sud-kivutiens de démissionner. Ainsi, nous appelons à une journée ville morte ce mardi 1er mars 2022 sur toute l'étendue de la province du Sud-Kivu », peut-on lire dans cette déclaration.
La société civile du Sud-Kivu demande à toute la population à suivre cet appel en restant à la maison.
Elle indique que d'autres actions vont suivre pour amener le gouverneur Théo Ngwabidje Kasi à démissionner.
Il sied de rappeler qu'en son retour en province, après sa réhabilitation par la cour constitutionnelle, Théo Ngwabidje Kasi avait prêché le dialogue, la paix et la cohabitation pour développer la province du Sud-Kivu.
Par ailleurs, 26 députés provinciaux ont aussi demandé une session extraordinaire pour examiner notamment la gestion de la province.
Déogratias Cubaka, à Bukavu