Le ministre de l'Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), Muhindo Nzangi Butondo, a lancé ce 28 février 2022, un message d'apaisement à la communauté estudiantine congolaise en rassurant qu'il n'y aura pas d'année blanche.
Il l'a dit après avoir échangé à son cabinet de travail avec un groupe d'étudiants de l'Institut Supérieur Pédagogique de la Gombe (ISP-Gombe).
Comme leurs camarades de l'Université Pédagogique Nationale (UPN), ces étudiants ont manifesté pour réclamer la fin de la grève des professeurs et la reprise des cours.
Dans leur mouvement de protestation, ils ont décidé d'assiéger le cabinet du ministre de l'ESU qui se trouve à quelques encablures de leur établissement, pour exprimer leurs préoccupations.
Soucieux de les voir reprendre le chemin de l'Université, M. Nzangi a affirmé que le travail est en train d'être fait pour une issue favorable sous peu.
« Je dis et j’insiste qu’il n’y aura pas d’année blanche. Nous allons tout faire pour éviter qu'il y ait l'année blanche. Le temps qui a été perdu sera récupéré. Nous travaillons pour qu’avant la fin de la semaine, les activités reprennent dans les universités où le mouvement de grève persiste encore », a-t-il déclaré.
Le ministre de l'ESU a appelé toutes les parties à travailler de manière à sauver l’année académique surtout pour le respect des étudiants et de la jeunesse congolaise.
« Nous nous battons pour qu’avant la fin de la semaine qu’une solution soit trouvée. La Représentation des Étudiants du Congo a promis d’organiser une marche nationale si la solution n’est pas trouvée avant le 05 mars. J’aimerais vous rassurer que nous sommes en train de travailler pour que les cours reprennent le plus tôt possible et c’est ça notre souhait en tant que gouvernement », a-t-il souligné.
S'exprimant sur la question de la remise et reprise entre différents comités de gestion comme étant l'un des problèmes liés à la grève, M. Nzangi a indiqué que « d’ici peu tout sera réglé et les activités vont reprendre comme c’est le cas dans d’autres universités publiques ».
Il sied de noter que le gouvernement et les délégués syndicaux des professeurs sont toujours sur la table des discussions. En attendant la fumée blanche qui va consacrer la levée de la grève, les travaux en commission paritaire continuent.
Merveil Molo