Créer une synergie d'actions pour pousser les autorités à travailler dans la transparence et la redevabilité ainsi que sensibiliser les populations congolaises sur les méfaits de la corruption, tel est le leitmotiv d'un atelier de 2 jours ténu à Kinshasa. Ces travaux ont pris fin ce mercredi 16 mars 2022.
Cet atelier d'échange a été organisé notamment par Ressource Matters et la campagne Le Congo n'est pas à vendre (CNPAV) avec l'appui technique et financier de l'Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ).
Des acteurs de la société civile, des organisations internationales, des mouvements citoyens, des médias, des parlementaires ainsi que des experts de la Cour des comptes et de l'Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) y ont pris part.
Malgré les efforts du Gouvernement, les participants ont noté que la corruption continue à faire son bonhomme de chemin dans la société congolaise amenuisant ainsi les recettes de l'État et mettant en péril l'essor du pays.
Pour combattre cette antivaleur, ils ont proposé plusieurs mesures. Il s'agit entre autres de :
- Respect des règles de passation des marchés publics ;
- La publication de tous les contrats publics ;
- La réhabilitation de la Cour des comptes pour qu'elle joue son rôle et la publication de tous ses rapports ;
- La dotation et le renforcement des institutions étatiques de contrôle des outils modernes et des moyens efficients afin qu'elles exercent pleinement leurs rôles ;
- La dotation des moyens conséquents à la Justice pour jouer son rôle de manière efficace.
La RDC est l'un des pays les plus corrompus au monde. D'après le rapport de Transperancy International publié en janvier dernier, le Congo-Kinshasa occupe la 169ème position sur 180 pays.
Merveil Molo