RDC : "La recherche du consensus va au-delà de la loi électorale dont  nous saluons les efforts du G13", (SG Nouvel Élan)

Vendredi 6 mai 2022 - 16:45
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Les Forces politiques et sociales réunies au sein du Bloc Patriotique sont descendues dans la rue ce vendredi 6 mai 2022 pour maintenir la pression sur la majorité au pouvoir au sujet du consensus sur la Loi électorale.

Ce bloc, constitué du FCC de Joseph Kabila, de LAMUKA de Muzito et Fayulu ainsi que de plusieurs autres organisations de la société, veut un dialogue extra institutionel autour des réformes électorales. 

"Il faut un consensus pour que nous puissions nous fixer autour des règles de jeu. Qui devront composer la CENI ? Comment faire pour que la CENI ne soit pas politisée ? Les acteurs qui sont là, du FCC et de l’Union sacrée, doivent-ils continuer à être là tout seuls ? ( ...) Ce sont toutes ces questions qui devront être élucidées et puis au niveau de la loi électorale avant que nous puissions nous engager. Mais si eux considèrent que ce qu'ils disent est comme la parole d'évangile, nous disons que c'est préparer déjà des crises et des  contestations avant même que nous ne puissions aller à ces élections", a dit à 7SUR7.CD Blanchard Mongomba, secrétaire général du parti d'Adolphe Muzito. 

A en croire ce communicateur de LAMUKA, leur coalition n'est pas contre les 18 réformes apportées dans la proposition de Loi du Groupe des 13.

"La recherche du consensus va au-delà de la loi électorale dont  nous saluons d'ailleurs  les efforts de nos amis du G13...Si vous prenez les 18 innovations de nos amis du G13 et les 25 innovations faites par LAMUKA, vous constaterez qu'il y a une sorte de similitude dans les deux propositions. Ce qui nécessite qu'il ait consensus ici. C'est  qu'au-delà de la loi électorale qui est une matière de fond pour nous. Il y a la question autour de la Commission électorale nationale independante (CENI, ndlr). Cette question doit être vidée. Parce qu'aujourd'hui nous pouvons avoir une meilleure loi électorale du monde mais si nous n'avons pas des acteurs capables d'assumer cela, nous risquons de nous retrouver comme nous l'avons vécu en 2018" ,  a-t-il ajouté. 

Lundi dernier, après que la loi électorale ait été déclarée recevable, Christophe Mboso avait annoncé l'organisation des discussions parlementaires entre la majorité et l'opposition afin de se mettre d'accord autour de toutes les dispositions pertinentes qui requièrent un consensus. 

Moïse Dianyishayi