Les empreintes de la coopération Sino-Congolaise se sont faites très visibles sur les infrastructures congolaises lors du récent passage du roi Philippe de Belgique à Kinshasa, a-t-on constaté.
Du 07 au 09 juin, le couple aurait apprécié, avant de quitter Kinshasa pour Lubumbashi et Bukavu le même jour, les œuvres palpables érigées de la coopération Sino-Congolaise, entre autres quelques infrastructures où le couple royal belge est passé notamment, l'aéroport de Ndjili avec la Tour de contrôle, les boulevards Lumumba, Sendwe, Triomphal, et Tshatshi, l'avenue de la Libération, l'Hôtel Fleuve Congo hotel, le boulevard du 30 juin, les avenues du colonel Mondjiba et du Tourisme.
Le roi Philippe a pu apercevoir, lors de son adresse à la population congolaise le mercredi passé, à partir de l’esplanade du Palais du Peuple construit par la Chine entre 1975 et 1979 et offert finalement par Beijing à Kinshasa, l’imposant complexe devant abriter le centre culturel le plus important de l’Afrique centrale, fruit de la coopération sino-congolaise.
La même omniprésente chinoise se constate dans l’aménagement de plusieurs sauts-de-mouton, de la station de conversion électrique de Mbudi ainsi que des usines de production d’eau de Binza Ozone et de Lemba Himbu, note-t-on encore.
Par ailleurs, les empreintes de la coopération Sino-Congolaise vont même au-delà de Kinshasa. Elle fait savoir son implication dans le Programme Tshilejelu au Kasaï où les entreprises chinoises sont considérées comme les plus efficaces et performantes qui soient sur le terrain.
Le conseiller à l’Ambassade de la République Populaire de Chine en RDC, Wang Hailong, répondant le 31 mai dernier aux questions de Radio Okapi sur les investissements chinois, a, quant à lui, déclaré qu’à part les mines, les entreprises chinoises sont dans le schéma de beaucoup investir, avant de citer l'exemple du port sec (terrestre) de Kasumbalesa, dans le Haut-Katanga.
Il a ainsi précisé qu'il s'agit d'un « projet à capitaux chinois de l’ordre de 230 millions de dollars qui a favorisé le commerce import et export de la RDC. Il croit à cet effet, que cette liste ne cessera de s’allonger.
« Il y a beaucoup de perspectives de coopération devant nous. Cette année marque le Cinquantenaire du rétablissement des relations diplomatiques entre la Chine et la RDC. On va profiter de cet événement historique pour faire porter nos relations et notre collaboration à un niveau palier », a-t-il affirmé dans cette interview.
En 62 ans d’indépendance, il est important que le Congolais lambda sache que la Chine est le seul pays étranger à avoir entrepris autant d’investissements dans tous les domaines en contrepartie d’une exploitation minière.
Au-delà alors des unes et des autres, le fait à retenir est que la touche chinoise marque sans doute le premier séjour duroi Philippe en terre congolaise.
L’essentiel est que le Congo puisse gagner.
Simon Mutombo/Cp La prospérité