OGEFREM : Des agents mettent en garde Christian Mafongo contre les manœuvres visant à "torpiller" les actions syndicales

Samedi 9 juillet 2022 - 17:15
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À travers un mémorandum rendu public ce samedi 09 juillet 2022, des agents de l'Office de gestion du fret multimodal (OGEFREM) disent avoir suivi avec "un profond regret" la dernière sortie médiatique de Mr. Christian Mafongo contredisant Cécile Indungunae, présidente de la Délégation syndicale nationale de cette entreprise, qui, "sans critiquer ni soutenir  qui que ce soit répondait sur une radio de la place simplement à la question sur la lecture faite par le personnel sur le changement au niveau de la Direction générale".  

Selon ces agents, depuis la nomination de son oncle au poste de directeur général a.i de l'OGEFREM, ce délégué syndical multiplie des réunions nocturnes pour torpiller les actions syndicales. 

"Monsieur Mafongo, dépuis la nomination de son oncle, le directeur retraité Kiyipu à l’OGEFREM,  ne cesse de multiplier des réunions nocturnes dans le cadre famillial et tribal Né-Kongo ;  réunion à laquelle il lui est confié la charge d’empêcher et de torpiller les actions syndicales comme il en a l’habitude, pour protéger le pouvoir tribal", lit-on dans ce mémo. 

Dans ce même document, ces agents persistent et signent que le problème de l'OGEFREM n'est pas celui de la nomination d'un nouveau dirigeant, mais plutôt celui du non-respect des statuts qui régissent cette entreprise publique par le ministre des Transports, Chérubin Okende. 

"La situation tendue à l’OGEFREM n’est pas le fait de nommer un autre directeur général à la tête de l’OGEFREM mais plutôt le non-respect  par le ministre de la  tutelle, Mr Cherubin Okende, du décret n°09/63 du 03/12/2009 fixant les statuts d’un établissement public dénommé OGEFREM en son article 21 qui veut que l’interim soit confié au directeur général adjoint ou à un directeur en fonction et non à un directeur retraité comme c’est le cas actuellement", soutient ce mémo. 

Et de renchérir : "De l’autre côté, c’est le fait de changer en répétions les intérimaires, ce qui amène les cadres et agent en sollicitant auprès du chef de l’Etat, le garant de la stabilité et du bon fonctionnement des institutions, de nommer par ordonnance les mandataires pour stabiliser ainsi l’OGEFREM. Nous ne permettrons à personne de penser que l’OGEFREM est son village et cela jusu’au dernier goute de notre sang". 

Par conséquent, ces agents de l'OGEFREM mettent en garde ce délégué syndical et lui demande d'attendre son désaveu par son syndicat.

"Nous voulons ici le mettre en garde et lui demandons de rester à sa place du vice-président en attendant son désaveu en cours au niveau de son syndicat et lui promettons qu’une fois ce comportement de rébellion pour des intérêts tribaux  répétés il verra une pétition signée par tous les cadres et agents contre lui", souligne ce document.

Par ailleurs, ces agents de l'OGEFREM remercient l’équipe sortante "pour avoir réussi à réunir en si peu de temps le personnel, rétablir la paix sociale après une période de forte turbulence connue au mois de mars et avoir fait preuve du management éloquent". 

Pour rappel, sur une radio de la place, la présidente de la Délégation syndicale de l'OGEFREM, Cécile Indungunae, a fait savoir que les agents déplorent le non-respect par l'arrêté du ministre des Transports du texte réglementaire de l'OGEFREM.  Elle a souligné que la question du non-respect des statuts était le seul soucis des agents. Cette sortie médiatique lui a valu des tirs à boulets rouges par le délégué syndical, Christian Mafongo.

Prince Mayiro