Haut-Katanga : Le gouvernement provincial supprime toutes les barrières illégales érigées aux postes frontaliers

Vendredi 19 août 2022 - 09:40
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Photo 7SUR7.CD

Le gouvernement provincial du Haut-Katanga a supprimé toutes les barrières illégales érigées dans différents postes frontaliers de la Zambie à partir du jeudi 18 août 2022.

L'annonce a été faite lors du Conseil provincial de sécurité présidé par Jean-Claude Molipe, vice-ministre de l'intérieur, sécurité et affaires coutumières qui a séjourné à Lubumbashi.

D'après Erick Muta, ministre provincial de l'intérieur qui a lu le compte rendu de cette rencontre et dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD, d'autres unités non en règles qui sont aussi dans les postes de péages sont aussi supprimées pour lutter contre la tracasserie.

« Toutes les barrières illégales érigées aux postes de frontière et aux différents postes de péages par des services et unités non éligibles devront être supprimées sans ambages de publication du présent compte rendu », lit-on dans cette déclaration.

Le conseil provincial de sécurité du Haut-Katanga a, par la suite, interdit la circulation des véhicules sans plaque d'immatriculation dans toutes les villes de cette partie de la République démocratique du Congo pour lutter contre l'insécurité.

« Il est interdit formellement à tout véhicule sans plaque d'immatriculation de circuler sur toute l'étendue de la province du Haut-Katanga », a poursuivi le ministre Erick Muta.

Les autorités provinciales qui demandent à la population du Haut-Katanga de dénoncer « systématiquement » tous les bandits qui sèment la désolation dans différents quartiers de la ville de Lubumbashi, suggèrent une bonne collaboration entre les Haut-Katangais et les forces de l'ordre pour lutter efficacement contre l'insécurité.

Au début de cette semaine, un chauffeur de taxi en commun a été tué par un militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) sur l'avenue Mwero en plein centre-ville de Lubumbashi. Un procès en chambre foraine a été ouvert le jeudi pour juger le militaire qui avait tiré à bout portant sur ce conducteur. Une situation condamnée par certaines organisations de la société civile locale.

Patient Lukusa, à Lubumbashi