Les 4 premières années du premier mandat du Président Félix-Antoine Tshisekedi ont connu la participation d'au moins deux coalitions, à savoir le FCC-CACH qui a rendu l'âme en décembre 2020 et l'Union sacrée de la nation qui a pris à proprement parler le relai à partir de 2021. Sans compter qu'après son investiture, le nouveau Chef de l'État avait dû composer avec le Gouvernement FCC du premier ministre Bruno Tshibala pendant 8 mois. Voilà pour les faits.
Qu'il y ait parmi les composantes politiques ayant travaillé sous la houlette du Président Tshisekedi des Ponces Pilates aptes à se défiler devant leurs responsabilités, cela ne remet nullement en cause la réalité factuelle qui s'est déroulée sous le regard de tous et que notre peuple, qui est loin d'être amnésique, garde fraîchement dans sa mémoire historique. Ce n'est donc pas la rhétorique ronflante de ceux qui cherchent à faire feu de tout bois qui ôtera sa substance à une évidence apodictique.
À une année de futures élections générales, des prétendants présumés au top job préfèrent jusqu'ici mener l'opinion publique dans des querelles stériles de chiffonniers plutôt que de se pencher utilement sur la confection des offres politiques alternatives. C'est à se demander si toutes ces cigales qui passent le clair de leur temps à chanter pendant l'été auront de quoi nourrir idéologiquement l'électorat pendant l'hiver électoral.
Fort heureusement, le Président de la République demeure concentré sur le travail de fourmis dont les exploits se manifestent à travers un budget de près de 15 milliards de dollars, à faire pâlir d'envie toute l'engeance de politiciens congolais dont les projets de société étaient loin de prévoir pareil exploit.
De toute évidence, Il n'y a donc pas de quoi rougir au sujet de la marche effectuée par notre peuple ces quatre dernières années, dans un contexte de récession économique mondiale causée à la fois par la pandémie de la covid-19 et par la crise énergétique issue de la résurgence de la guerre froide sur fond du conflit russo-ukrainien.
Pendant que des politiciens en quête du sensationnel multiplient des déclarations à l'emporte-pièce dépourvues de vision politique, le peuple voit, entend et palpe du doigt les actions à impact visible réalisées grâce à l'opiniâtreté du chef de l’État. Comme qui dirait :la bave du crapaud n'éteindra jamais la lumière des étoiles. En réalité, ceux qui s'obstinent à renier leurs responsabilités dans la gestion de l'État ne font que se rendre de plus en plus répugnants aux yeux de notre peuple qui ne saurait s'encombrer, le moment venu, des ennemis de la vérité.
En effet, la responsabilité implique l'obligation de reconnaître sa participation à un échec ou, le cas échéant, à une victoire.
Malheureusement, certaines forces politiques qui sont aux premières loges dans l’Union sacrée avec des ministres à l’affiche croient mieux faire en ayant pour astuce de se désolidariser de l’action de l’exécutif national. Il appert que c'est tout à l'avantage des vrais partisans du Président de la République d'avoir accompli des prouesses pendant que certains s'étaient introduits dans le navire gouvernemental pour le torpiller de l'intérieur. C'est le cas d'un ministre qui vient d'être débusqué par le contrôle parlementaire à cause d'une gestion intetionnellement catastrophique du secteur des transports et voies de communication. Il faut se pincer pour réaliser que notre classe politique comprend aussi des compatriotes à loyauté douteuse vis-à-vis de la mère patrie, capables de se féliciter d'avoir été des charançons au sein de l'Union sacrée de la nation.
Cependant, il aura échappé à tous ces nageurs en eaux troubles que le peuple est le vrai défenseur d’un bilan, surtout lorsque celui-ci est largement positif. En déphasage avec la réalité sur le terrain qui ne ressemble nullement à leurs desseins maléfiques préconçus, ces compatriotes semblent ne pas s'apercevoir que le peuple congolais s'est déjà approprié les réalisations du Chef de l'État, au point d'être déterminé à l'accompagner pendant l'année électorale prochaine dans la concrétisation de son ambitieux projet de développement à la base de 145 Territoires.
À coup sûr, les prochaines joutes électorales mettront aux prises une majorité ayant le cœur à l'ouvrage et des oppositions disparates vendant des illusions surannées. Nul n’est besoin, dans ce cas de figure, de discuter sur qui va défendre ce bilan ou pas, dans la mesure où le souverain primaire sait, voit et palpe au quotidien les actions du Président de la République, non sans mettre la main à la pâte. Aussi le temps qui reste n'est-il plus aux discussions sur le sexe des anges.
L'Union sacrée de la nation doit plutôt se concentrer aussi bien sur les résultats palpables que sur la visibilité de ce qui se fait de mieux, dans le droit fil des orientations claires du Président de la République. Le chien peut faire ce qu’il sait faire, la caravane de l'Union sacrée, parée d'un bilan populaire élogieux, est préparée à tout balayer sur son passage en 2023.
Fait à Kinshasa, le 13 octobre 2022
Jean Thierry Monsenepwo Mototo
Membre de la Conférence des Présidents de l'Union sacrée