Le Programme Agenda de la Transformation Agricole (ATA - RDC) s'est impliqué dans le premier salon agro-pastoral organisé par le Réseau National des Femmes Rurales (RENAFER) et la structure Kolia Kongo, du 15 au 16 octobre dernier, à Kimbaseke, une des communes de la ville de Kinshasa.
Durant ces assises qui ont eu comme thème : « la revanche du sol sur le sous-sol », l'Institut International d'Agriculture Tropicale (IITA), qui assure l'appui technique au programme ATA-RDC, a échangé avec les participants sur différentes technologies développées avec ses partenaires au bénéfice du pays et des exploitants agricoles.
C'est notamment des variétés, des cultures vivrières, saines, nutritives, tolérantes et résistantes aux maladies, à la sécheresse et aux méfaits du changement climatique, les techniques de transformation en vue de développer des produits en quantité et en qualité mais aussi l'aménagement dans certaines zones du pays, des centres de formation équipés en outils de transformation, de production et de mécanisation au niveau du champ pour alléger la pénibilité des travaux champêtres.
Dans son discours, la ministre du Genre, famille et enfant, Gisèle Ndaya, qui a donné le go de ce salon, a rendu hommage au président Tshisekedi qui, selon elle, a fait de l'agriculture son cheval de bataille.
À l'en croire, pour arriver à l'autonomisation réelle de la femme rurale, plusieurs facteurs doivent être pris en compte, à savoir : la mécanisation de l'agriculture par l'octroi des tracteurs, l'accès aux terres en faveur des femmes, l'inclusion de la gente féminine dans les instances de prise de décisions, notamment dans le secteur agricole.
Tout en saluant les initiatives de certaines femmes qui interviennent dans la transformation des produits agricoles, ce membre du gouvernement Sama a promis de mener un plaidoyer auprès des décideurs politiques, des parlementaires ainsi que des partenaires internationaux en vue de conjuguer les efforts en synergie pour apporter des solutions réelles et durables à ces problématiques.
Signalons que cette activité a réuni plusieurs partenaires au développement, entre autres, les institutions étatiques et le secteur privé. Ce qui démontre la volonté de la RD Congo à pouvoir développer le secteur agricole.
Prince Mayiro