Le Fonds des Nations-Unies pour la consolidation de la paix a financé le projet : « Promouvoir la stabilisation des communautés frontalières par le biais des solutions durables pour les flux migratoires mixtes et une gestion efficace des frontières entre l'Angola et la RD Congo » pour améliorer la sécurité humaine le long de la frontière commune entre les deux pays.
Ce projet, mis en œuvre par l’Agence des Nations-Unies pour les Migrations (OIM) et le Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (HCR) vise à promouvoir la coexistence pacifique et à améliorer la sécurité humaine le long de la frontière entre la RDC et l'Angola en contribuant à une gestion efficace des frontières et à des solutions durables pour les populations en mouvement.
C'est dans ce cadre que l'OIM, en collaboration avec le HCR, a organisé jeudi dernier dans la ville de Kinshasa, la première réunion du comité de pilotage dudit projet pour s'assurer de son appropriation au niveau national.
Prenant la parole en premier, Patrick Yav, coordonnateur-pays a.i du système des Nations-Unies en RDC, a fait savoir que le Fonds des Nations-Unies pour la consolidation de la paix finance ce projet à hauteur de 5 millions de dollars américains.
"Ce projet qui est entièrement financé par le Fonds des Nations-Unies pour la consolidation de la paix à hauteur de 5 millions de dollars américains, est mis en œuvre conjointement par l'OIM et le HCR en RDC et bien-sûr aussi en Angola. Il vise à contribuer à la stabilisation durable des communautés situées à la frontière entre la RDC et l'Angola, en renforçant la gestion des migrations et en favorisant la cohésion sociale", a-t-il affirmé.
Selon lui, cet objectif sera atteint en améliorant les capacités de gestion des coordinations de deux pays tout en créant un environnement propice à la coexistence pacifique autour et au retour volontaire.
Pour sa part, le ministre du Plan, Christian Mwando, a salué l'initiative de ce projet et s'est dit persuadé qu'il contribuera à la stabilisation durable des communautés situées à la frontière entre la RDC et l'Angola.
"C'est ainsi que je salue l'initiative de ce projet mis en œuvre par l'Organisation Internationale pour les Migrations et le Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (HCR) grâce au financement des Nations-Unies pour la consolidation de la paix. Et je reste qu'à terme, il contribuera à la stabilisation durable des communautés situées à la frontière entre la RDC et l'Angola en renforçant la gestion des migrations et en favorisant la cohésion sociale", a-t-il déclaré.
Et d'ajouter : "Je peux vous assurer du soutien indéfectible de son excellence monsieur le président de la République, chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et du gouvernement congolais dans la mise en œuvre de cette initiative qui contribuera, sans nul, doute à la stabilisation des communautés, des personnes déplacées et des retournés de l'Angola dans le Kasaï et Kasaï Central. Je voudrai, à cet effet, inviter tous les services de l'État concernés tant au niveau national que provincial à ne ménager aucun effort pour la réalisation des objectifs du projet".
Ce membre du gouvernement Sama Lukonde a souhaité que ce projet s'étende dans d'autres provinces où les besoins se font sentir.
Le projet transfrontalier RDC - Angola concerne les provinces du Kasaï et du Kasaï Central au Congo-Kinshasa. Le comité de pilotage se réunira chaque 6 mois pour formuler des recommandations en vue d'atteindre les objectifs assignés.
Prince Mayiro