Lutte contre les violences basées sur le genre : « La RDC est sur la bonne voie », (Sous-SG de l'ONU) 

Vendredi 4 novembre 2022 - 17:37
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Dans la lutte pour l'élimination des violences basées sur le genre (VBG), la République démocratique du Congo est sur la bonne voie. 

C'est la sous-secrétaire générale des Nations-Unies, le docteur Diene Keita, qui l'a dit ce vendredi 04 novembre 2022 à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga, en marge du forum national des leaders traditionnels et religieux sur les VBG.

Par ailleurs, la directrice exécutive adjointe du Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA) a exhorté les autorités tant nationales que provinciales à s'assurer de la mise en œuvre des politiques publiques pour éradiquer ces fléaux.

« Les politiques publiques sont bonnes et de plus en plus bonnes. Vous savez que ce n'est pas parce qu'une politique publique existe, qu'elle est appliquée à 120%. Malheureusement, ça prend du temps, ça prend certaines conditions de réalisation aussi. Pour cela, je pense que la RDC est sur la bonne voie, il y a aussi des lois qui passent qui sont intéressantes. Mais ce que les autorités publiques devraient faire, c'est de s'assurer de la mise en œuvre des politiques publiques. Donc, de faire des évaluations pas à mi-parcours, mais bien plus rapprochées et annuelles pour en tirer des leçons et améliorer », a-t-elle déclaré.

De son côté, le représentant de l'UNFPA en RDC, le docteur Eugène Kongnyuy, s'est réjoui de la tenue du forum national sur les VBG, pour la première fois, au pays.

« Comme vous le savez : un des résultats transformateurs de l'UNFPA, c'est d'avoir zéro violence basée sur le genre. Et pour atteindre ce résultat, il faut attaquer la racine. (...) Le forum national que nous organisons aujourd'hui, c'est pour attaquer la racine parce que si nous nous concentrons, par exemple, sur les mariages précoces, les viols, les violences domestiques, ce sont des symptômes. Et les racines se trouvent dans nos coutumes, nos croyances, nos normes sociales. Le forum va amener, pour la toute première fois, tous les leaders traditionnels et religieux pour parler de ce problème », a-t-il dit.

En RDC, la sous-secrétaire générale des Nations-Unies a participé, du 03 au 04 novembre, au forum national des leaders traditionnels et religieux organisé à Lubumbashi par l'UNFPA. Des assises qui ont réuni 250 personnes notamment notamment des chefs traditionnels et religieux autour de la problématique des VBG.

Prince Mayiro depuis Lubumbashi