Agression Rwandaise : Martin Fayulu accuse Félix Tshisekedi de haute trahison

Mercredi 16 novembre 2022 - 16:15
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Face à la presse ce mercredi 16 novembre 2022, Martin Fayulu n'est pas allé par le dos de la cuillère pour fustiger l'agression de la RDC par le Rwanda via les rebelles du M23.

Pour le coordonnateur de la coalition de l'opposition LAMUKA, les agresseurs ont décidé de mettre autour d'une même table le M23 et le gouvernement « de fait » de la RDC pour appliquer, une fois de plus, la recette de l'infiltration des institutions congolaises, au moyen de l'intégration et du brassage.

« En réalité, le processus de Nairobi est un processus de validation de nouvelles frontières des territoires conquis en RDC par le Rwanda. Dans cette combine de Nairobi, il est prévu que M. Tshisekedi ramène un accord de cessez-le-feu qui, malheureusement, aura consacré l'occupation. C'est ce que j'appelle le fait accompli d'occupation. Et, c'est cela le vrai but de cette guerre », a indiqué Martin Fayulu. 

Par ailleurs, le président du parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé), déploré le fait que le président Tshisekedi a signé de nombreux accords avec les pays qui agressent la RDC. À l'en croire, aucun de ces accords n'a été révoqué.

« De ce qui précède, j'accuse Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de haute trahison. M. Félix Tshisekedi et ses mentors sont cyniquement et désespérément à la recherche d'un argument électoral et de conservation de pouvoir. Ayant, en effet, constaté que M. Félix Tshisekedi ne pourra pas gagner les élections de 2023, ses parrains sont venus à sa rescousse en imposant à la RDC une guerre qu'il devrait "gagner", à temps voulu, afin de lui donner l'occasion de se présenter en sauveur de la population congolaise qui ne jure que par la paix », a affirmé Martin Fayulu.

Pour rappel, Martin Fayulu a été empêché d'organiser une marche pacifique le dimanche dernier. Cette manifestation, selon les organisateurs, avait pour but de soutenir les FARDC et de dénoncer l'agression rwandaise. 

Jephté Kitsita