En effet, l’organisation internationale de la Francophonie (OIF) n’a jamais dénoncé ou condamné le Rwanda pour sa part de responsabilité et le soutien qu’il apporte au mouvement terroriste M23
Aujourd’hui avec le soutien de la France, Le Rwanda, pourtant pays Anglophone à travers sa ministre dirige L’OIF, ce qui d’ailleurs, nourri davantage la suspicion légitime des Congolais sur l’impartialité de cette organisation ainsi que la complicité de la France dans le conflit avec le Rwanda
L’OIF est appelée à s’assumer parce qu’il y va de la crédibilité de l’organisation dans la mesure où l’implication du Rwanda et sa responsabilité dans la tragédie qui bat son plein dans la partie orientale du Congo occupée par son armée et ses supplétifs ne sont plus discutables.
La France par le biais de son Président Emmanuel Macron avait reconnu les responsabilités françaises dans le génocide, au Rwanda. La même France n’a jamais dit un mot sur le génocide en RDC ou il y a eu plus de 6 millions des morts et ou l’armée Rwandaise était accusée d’opérer aux côtés de terroristes du M23 dans l’Est de la RDC.
La France vient de soutenir l’adoption par l’Union européenne d’une mesure d’assistance évaluée à 20 millions d’euros destinés à soutenir la poursuite du déploiement des Forces de défense Rwandaise. En agissant ainsi, la France n’a-t-elle pas encore compris qu’elle reste de ce fait aux côtés d’un régime Rwandais génocidaire qui se sert des alibis concernant, notamment, les fantomatiques FDLR et le discours imaginaire de haine pour continuer à perpétrer ses basses besognes, causant l’instabilité en RDC ?
CADA estime que la RDC étant le plus grand pays francophone au monde ; 33 fois plus grand que le Bénélux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg), quatre fois plus que la France ou deux fois plus que le Québec (Canada), soit l'équivalent de l'Europe entière, moins l'Espagne et le Royaume-Uni, avec le Français comme sa langue officielle, n’a pas le respect qu’elle mérite de la part de l’OIF et la France.
Au vu de ce qui précède, bien que l’Anglais ne soit pas encore une langue très répandue en RDC, les Congolais préfèrent l’utilisation de l’Anglais, d’abord et ensuite du Français en vue de maximiser leur mobilité dans le monde et se créer d’autres opportunités.
Eric Kamba, CADA