Lubumbashi : Des enseignants des écoles primaires catholiques boycottent les cours pour exiger la paie de la "prime de gratuité"

Jeudi 12 janvier 2023 - 11:51
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Photo 7SUR7.CD

Les enseignants des écoles primaires publiques catholiques de la ville de Lubumbashi (Haut-Katanga) ont refusé de donner les leçons aux élèves pour réclamer au gouvernement de la République démocratique du Congo leur prime de gratuité estimé à 20.000 francs congolais.

Ces enseignants n'ont pas donné cours ce jeudi 12 janvier 2023, selon le reporter de 7SUR7.CD qui a visité ces établissements. C'est le cas des lycées Hodari et Twendeleye où les élèves ont été appelés à rentrer chez eux. 

Contacté, Kadi Ilunga, président syndical des écoles catholiques à Lubumbashi précise à 7SUR7.CD que les enseignants ont respecté le mot d'ordre lancé par l'intersyndical au niveau de Kinshasa.

Il ajoute que le gouvernement doit respecter ses engagements en payant les 5 mois d'arriérés de la prime de gratuité pour reprendre les cours.

"Oui, il s'agit d'un mot d'ordre lancé au niveau national où les enseignants doivent réclamer leurs arriérés de la prime de gratuité des 20.000 FC. Parce que le gouvernement avait accordé aux enseignants du primaire un montant des 20.000 comme prime de gratuité à ajouter à 30.000 FC qu'ils avaient déjà eu depuis longtemps. Ces 20.000 leur ont été donnés un mois seulement au mois d'août. Arrivé en septembre jusqu'à aujourd'hui, rien n'est arrivé. Tout contrôle, toute vérification faite, l'argent est déjà débloqué mais il traîne au ministère des Finances. C'est ainsi que l'intersyndical a demandé à tous les enseignants du primaire, à partir de mardi, de ne pas travailler pour exiger qu'on puisse leur donner leur argent. C'est ça la raison", a-t-il déclaré au téléphone de 7SUR7.CD.

Il est à rappeler que depuis le début de l'année scolaire 2022 - 2023, les enseignants des écoles primaires catholiques ont déjà arrêté de dispenser les cours deux fois. Le 07 novembre 2022, ces derniers avaient arrêté les enseignements pour réclamer la majoration du deuxième palier de 30% de leur salaire.

Patient Lukusa, à Lubumbashi