Le déploiement de la réforme portant organisation et gestion de la sécurité sociale des agents publics poursuit son avancée en République démocratique du Congo.
Ce vendredi 17 février 2023, ce fut le tour de la province du Sud-Kivu d’être outillée sur la Loi n°22/031 promulguée le 15 juillet 2022 par le chef de l'Etat, Félix Tshisekedi.
Selon une dépêche de la cellule de communication de la CNSSAP, convaincu que le succès de cette réforme intervenue dans le secteur de la sécurité sociale sera fonction de son appropriation par les Agents publics bénéficiaires, et à la suite des recommandations formelles du vice-premier ministre de la Fonction Publique, Jean-Pierre Lihau, le DG de la CNSSAP, Junior Mata, a adopté une approche physique, interpersonnelle, interactive, participative et massifiante pour vulgariser cette réforme auprès des assurés sociaux.
« C'est suite à cela qu'une grande messe y relative a été dite ce vendredi 17 février 2023 à Bukavu, dans la capitale du Sud-Kivu, en présence des autorités de la province, en l'occurrence le vice-Gouverneur de la province, et des agents publics ressortissants de la province ; messe dont l'homélie a été prononcée par le préposé de la CNSSAP, M. David Mihigo », indique la dépêche.
Et d’ajouter : « Lors de cette activité, une lecture diagonale des dispositions pertinentes de la Loi n°22/031 du 15 juillet 2022 portant régime spécial de sécurité sociale des Agents publics de l'État a été faite. Une attention toute particulière a été réservée aux nouvelles catégories assujetties par la CNSSAP aux termes de la nouvelle législation. Aussi, les syndicats des enseignants, magistrats, professionnels de la santé et autres représentants de l'armée ainsi que de la police ont-ils été aux premières loges à Bukavu pour s'abreuver aux modalités pratiques de leur assujettissement à la CNSSAP, au travers du cadre de collaboration mis en place pour servir de passerelle avec le banc syndical ».
Les experts de la CNSSAP ont fait savoir aux agents publics du Sud-Kivu que le basculement de tous les fonctionnaires et commis de l'État, « jadis considérés comme souffre-douleurs de la République », vers une nouvelle ère de pérennisation de leur prise en charge par l'employeur étatique pendant leur retraite, grâce au régime contributif qui rend cette prouesse effective, est irréversible.
Jephté Kitsita