Le déplacement interne des populations en quête de sécurité dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu a conséquemment perturbé l'éducation de 750.000 enfants et causé l'arrêt des activités de 2100 écoles dans ces provinces, de janvier 2022 à mars 2023.
Selon un communiqué de presse de l'UNICEF consulté ce vendredi 31 mars 2023, près de 1.700 écoles ont été contraintes de fermer en raison de l'insécurité persistante dans cette même région.
L' UNICEF pense que ces fermetures sont dûes principalement au fait que ces écoles se trouvent dans des zones contrôlées par des groupes armés. En outre, 119 écoles ont été attaquées, occupées ou temporairement utilisées par des groupes armés.
"Près de 300 écoles ne peuvent pas fonctionner car elles sont utilisées comme abris par des personnes déplacées suite aux conflits", lit-on dans ce communiqué de presse.
Le groupe de coordination de l'éducation qui a collecté ces chiffres était composé, signalons-le, des autorités nationales, des réseaux d'ONG locales ainsi qu'internationales au Nord-Kivu et en Ituri.
Pour rappel, depuis la résurgence du M23 en mars 2022, la seule province du Nord-Kivu a connu, selon les données avancées par l'ONU en ce début d'année, le déplacement de plus de 5,3 millions de personnes, avec plus de 800.000 personnes forcées de fuir leurs foyers.
MD