Depuis la suspension des exportations et de toutes les activités de SMB SARL (Société Minière de Bisunzu) appartenant au député Edouard Mwangachuchu Hizi par la ministre des Mines Antoinette Nsamba Kalambayi, il est enregistré plusieurs spéculations quant au sort du PE 4731 sur lequel la précitée exploitait essentiellement le coltan à Rubaya, dans le Masisi. La dernière en date est celle d’un sujet sulfureux américain du nom de Robert Susman qui réclame d’être rétabli dans ses droits en récupérant le PE 4731.
Ainsi que le montrent les deux certificats ci-dessous délivrés par le CAMI (Cadastre Minier) respectivement le 10 juin 2005 et le 18 mai 2021, le PE 76 de SAKIMA SA, résultant de la mise en conformité par rapport au Code minier de son ancienne concession «C57» était composé de 360 carrés. Curieusement, lors du renouvellement de ce PE (PE 76), il est passé de 360 carrés à 324 carrés, soit une amputation de 36 carrés qui furent attribués anarchiquement sous couvert du RCD/Goma à MHI (Mwangachuchu Hizi International) devenu par la suite SMB SARL. C’est bel bien une superposition des titres miniers en violation des Code et Règlement miniers. Il n’existe aucun acte de cession ni de vente de la propriétaire SAKIMA SA envers MHI ou SMB SARL, ni un de ses associés.
Avec la déchéance en perspective du PE 4731, beaucoup d’opportunistes se bousculent au portillon pour l’acquérir. L’on ne peut donc aller d’illégalité en illégalité. Le PE 4731 doit être récupéré par l’Etat et remis à son propriétaire de droit qu’est SAKIMA SA.
Toutefois, Robert Susman doit être poursuivi autant Mwangachuchu pour avoir constitué une association des malfaiteurs qui ont exploité les minerais congolais pendant la rébellion pour le compte du Rwanda.
Nous y reviendrons avec des larges détails.
Paul Paluku Kasereka