Les travaux préparatoires de la révisitation du Contrat Chinois sont lancés il y a une semaine, sous la présidence du directeur de cabinet du chef de l'État. Ils ont pour but d'élaborer une feuille de route de négociation avec les entreprises chinoises.
Participant à ces assises, la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO) alerte sur la présence sur la table de discussion des personnes manifestement acquises à la cause chinoise qu'elle qualifie des « congolais chinois ».
Cette dénonciation est faite dans communiqué parvenu à 7SUR7.CD ce lundi 3 avril 2023. Pour la LICOCO, ces personnes mal intentionnées cherchent à faire retarder la révisitation souhaitée par tous les congolais par des manœuvres dilatoires du genre à solliciter un autre audit technique de la Convention SICOMINES.
« La Ligue Congolaise contre la Corruption alerte sur la présence dans les travaux préparatoires de la révisitation du Contrat Chinois, des personnes manifestement acquises à la cause chinoise, sans nul doute, à coût des billets verts, pour torpiller les efforts de la RDC d’aboutir à la signature d’un avenant à la convention SICOMINES, tel que souhaité par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat », indique le communiqué.
Cette plateforme de la société civile promet de rendre publique la liste de ces personnes si jamais elles persistaient à exécuter leur plan anti-RDC. Elle appelle l'Agence Nationale des Renseignements (RDC) qui participe également à ces travaux à ouvrir l'oeil et le bon.
« Il apparaît clairement que la révisitation souhaitée aujourd’hui est une opportunité que la RDC ne doit pas louper. La LICOCO ainsi que les autres organisations de la Société Civile Gardiennes des intérêts de la RDC, mettent en garde ces Chinois congolais et les
tiennent à l’œil. La LICOCO, qui détient toutes les informations sur ces personnes, n’hésitera pas à rendre publiques leurs identités si elles ne renoncent pas à leur plan macabre et à leur envie d’enrichissement rapide sur le dos du peuple Congolais. Enfin, la LICOCO demande à l’ANR qui participe aussi à ces travaux d’ouvrir l’œil et le bon pour barrer la route à ces Chinois noirs », conclut le communiqué.
Rappelons qu'à la suite du tollé généralisé provoqué par le rapport de l'IGF sur ce sujet, le chef de l’Etat congolais, Félix-Antoine Tshisekedi a levé l’option de la révisitation du Contrat Chinois de manière à rééquilibrer les avantages entre la RDC et les entreprises Chinoises. C'était au cours du Conseil des ministre du 17 mars dernier.
ODN