Au lendemain des résolutions prises par l’ Assemblée nationale (la chambre basse du parlement où siège les élus directs du peuple congolais), demandant au gouvernement de déchoir, avec raison, de ses fonctions le directeur générale de la SNEL Mr Lusinde Fabrice ; et après que la ministre du portefeuille ait pris une mesure conservatoire portant suspension du DG de la SNEL ( Société Nationale d' Électricité) de ses fonctions, ce dernier s’est résolu de mener une confrontation directe avec cette chambre parlementaire.
En effet, Mr Lusinde Blaise s’est payé le service d’une meute des journalistes sans scrupules, en plus de son conseiller politique et juridique, en vue de manipuler l’opinion publique, la désorientant de la vérité sur les raisons de son interpellation et de sa suspension. La stratégie du bouc émissaire.
I. Allégations de la propagande
En somme, Mr Lusinde Blaise a mis en place une stratégie de propagande, à l’effet de s’attaquer à l’Assemblée nationale, sur fond des allégations aux allures d’un outrage intentionnel, en s’en prenant directement à son président, l’honorable Christophe Mboso N’kodia. Selon la propagande de Mr Lusinde Fabrice, l’interpellation et la suspension de ce dernier seraient le résultat d’une conspiration de l’Assemblée nationale contre sa personne. Mr Lusinde Fabrice accuse, sans vergogne, la chambre basse du parlement de lui avoir, plutôt, réglé des comptes. D’autant plus que le dossier sur son interpellation est vide de consistance et, donc, dépourvu de toute objectivité.
En plus des allégations sur les humeurs de certains élus du peuple notamment l’honorable président Christophe Mboso N’kodia (en ce qu’ils ont des intérêts directs sur certains projets de la SNEL, en l’occurrence celui de l’électrification de la ville de Kenge), comme raison de son interpellation et de sa suspension, Mr Lusinde Fabrice, au travers de sa propagande, refuse la légitimité juridique à l’Assemblée nationale, en ne lui reconnaissant pas le pouvoir d’exercer ses prorogatives pourtant constitutionnelles (art. 100 al. 2) notamment de contrôle parlementaire sur la gestion de la SNEL.
Mr Lusinde Fabrice et sa propagande ont menti sur toutes les lignes. Les évidences sur les paragraphes qui suivent seront plus éloquentes.
II. Des vérités irréfutables sur l’incompétence de Mr Lusinde Blaise DG de la SNEL
L’ Assemblée nationale a pour fonction sociale : la législation (création des lois) et le contrôle parlementaire.
Entant que telle, elle joue un rôle déterminant dans la gestion de la chose publique. Et l’honorable président Christophe Mboso attend faire jouer, conformément à la vision du chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à cette chambre parlementaire, ce rôle social lui conféré par la constitution (art. 100 al. 2), de façon à faire triompher la bonne gouvernance au profit du peuple d’abord.
1. Mensonge sur le prétendu règlement de compte
Le contrôle parlementaire, sur pied de l’art. 197 du R.I de l’ Assemblée nationale, est l’une des fonctions constitutionnelles dont exerce l’ Assemblée nationale notamment sur le Gouvernement, les services et établissements publics et les entreprises du portefeuille de l’État.
Elle est (l’ Assemblée nationale), donc, dans ses droits constitutionnels d’interpeler un mandataire public, en l’occurrence le DG de la SNEL (elle ne serait pas compétente, Mr Lusinde ne serait pas venu répondre de droit), lorsque le besoin se fait sentir. En effet, sur base des lamentations et des plaintes de la population congolaise sur la mauvaise qualité de service de la SNEL (coupure intempestive du courant dans les ménages congolais, faible couverture de l’électricité sur l’ensemble du territoire national, etc.), les élus du peuple ont souhaité entendre le DG de la SNEL, au travers d’une interpellation de leur collègue, le député national Bukasa Prospère, lui reprochant les faits d’incompétence.
Il sied de signifier que cette interpellation est intervenue après des missions parlementaires (dont les conclusions se sont révélées catastrophiques) diligentées auprès de la SNEL, par le bureau de l’Assemblée nationale dirigée de mains de maître par l’honorable président Christophe Mboso N’kodia, conformément à sa feuille de route pour cette session de mars.
À n’aucun cas, l’Assemblée nationale a interpellé le DG de la SNEL, à l’effet d’auditer la gestion financière de l’entreprise.
Cette interpellation qualifiée de salvatrice par le peuple congolais consistait à entendre Mr Lusinde Fabrice, alors DG de la SNEL, au regard des conclusions des missions d’enquête. Les élus du peuple ont voulu, légitimement, recevoir des explications du DG, de manière à leur permettre d’avoir leur propre opinion et fonder ainsi leur propre jugement, après les conclusions des missions d’enquête.
Un travail laborieux de 10 jours a été fait, au cour duquel plus de 60 questions ont été formulées à l’endroit de l’interpellé, à savoir Mr le DG Lusinde Fabrice, à l’effet de comprendre les accusations de détournement et d’incompétence fondées sur base des conclusions des missions d’enquête portées sur le DG.
La vérité c’est que, malgré le 48 heures sollicité par le DG Lusinde Fabrice, ce dernier n’a pas été en mesure de rencontrer les préoccupations des élus du peuple. En un mot, les réponses du DG n’ont, malheureusement, pas été ni satisfaisantes ni convaincantes.
Dans ses éléments de réponse, le DG Lusinde s’était, plutôt, montré incapable de proposer ne serait-ce qu’un plan de relance et de redressement de la SNEL, lui entant que manager principal sur qui repose la lourde responsabilité de redresser l’entreprise.
Il s’est révélé un piètre gestionnaire dépourvu de toute culture managériale et d’une vision claire dont a besoin la SNEL, pour se relever.
À une simple question lui posait, par exemple, celle de savoir : comment compte-t-il s’y prendre notamment pour renverser cette réalité paradoxale selon laquelle la RDC s’approvisionne en électricité en phase de distribution auprès de certains pays limitrophes qui, eux, importent de l’électricité chez nous ?
Le DG a manqué des réponses concrètes et pratiques, en trouvant refuge dans tout ce qui était évasif !
Somme toute, les raisons de règlement de compte telle que présentées par la propagande sont farfelues. D’autant plus qu’elles ne sauront occulter l’incompétence suffisamment démontrée par lui-même Mr Lusinde Fabrice du haut de l’estrade de l’hémicycle. Il n’a pas été en mesure de prouver le contraire de son incompétence lui reprochée par les élus du peuple.
Les résolutions demandant sa déchéance sont, donc, fondées et saluées par le peuple congolais victime de l’incompétence de Mr Lusinde Fabrice à la tête de la SNEL, lui qui a été pourtant DGA de la SNEL pendant sept ans !
À trois mois de gestion, un manager digne de ce nom aurait fait mieux à la tête de la SNEL que l’incompétence indéniable de Mr Lusinde Fabrice. Il n’y a, donc, pas de règlement des comptes politiquement motivé.
2. Vérités sur le projet d’électrification de la ville de Kenge et ses environs
L'électrification de la ville de Kenge et ses environs est un projet du Gouvernement central tel que décidé par le Chef de l'État son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors du forum sur l'énergie tenu à Matadi, dans le Kongo-Central, en 2019.
C'est ainsi que le Gouvernement provincial du Kwango, profitant de cette belle opportunité, avait initié, en son temps, des études de faisabilité financées par le FPI à hauteur de 160.000$, avec l'implication personnelle du Président de l'Assemblée Nationale Christophe MBOSO (alors simplement député national) ainsi que d’autres élus de la province du Kwango.
Ces études ont été réalisées par le *Bureau d'études Géosciences de Techniques et d'ingénierie, BEGTI* en sigle, en mars 2021, dans le seul but de permettre au gouvernement provincial d'obtenir un financement pour la matérialisation de ce projet tant attendu par la population kwangolaise.
Signalons qu'à ce jour, il n'y a jamais eu deux sociétés à avoir mener des études de faisabilité dans le cadre de ce projet. Il n'y a jamais eu une société Belge en l’occurrence au Kwango, pour ainsi dire.
À propos de ce projet, justement. Il faut daigner dire que les études de faisabilité validées sont chiffrées à hauteur de 25.340.576$, prenant ainsi en compte le transport et la distribution de l’électricité pour des cités et ville ci-après :
- Pont Kwango;
- Bukanga Lonzo secteur;
- Bukanga Lonzo mission;
- Tsakala Mbewa,
- Kenge 2;
- Kenge ville;
- 316;
- Misele;
- Kolokoso.
Chaque entité a un coût partiel pour le transport et la distribution à elle. Ce qui justifie la somme globale de 25.340.576 USD.
Qu’est-ce qui explique, alors, cette revue à la hausse de 35.000.000 USD, par rapport au montant initial ?
Trêve de spéculation et stop à la manipulation ! Simplement, la SNEL, dans sa politique de l'élargissement de son réseau électrique, a pensé qu’il était important d’intégrer, dans ledit projet, le territoire de Masimanimba, agglomération de la province voisine de Kwilu. Étant donné que le barrage de Kakobola sensé alimenté la province sœur du Kwilu n'a pas inclu une bonne partie du territoire de Masimanimba.
Cette intégration a pour conséquence technique la réévaluation de la production électrique, au niveau de Bukanga Lonzo. En construisant cette fois là une ligne haute tension en lieu et place de la ligne moyenne tension initialement prévue pour le projet Kenge et ses environs. Et la conséquence technique de cette réévaluation a, significativement, impact sur l’opérationalisation de ce projet, en terme de coût, en réévaluant à la hausse le montant global du projet.
Ne voulant pas assumer son incompétence, l'homme crée la surprise générale en soulevant le dossier «d’Électrification de Kenge» comme cause de son départ, en accusant faussement les élus de la province du Kwango rangés derrière le président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso qui, pourtant, se battent jours et nuits pour que la promesse du Chef de l'État se matérialise, pour le bien et le bonheur de la population kwangolaise.
En effet, Mr LUSINDE Fabrice, à travers son "assistant juridique et politique" parle d'un contrat qui serait signé en violation flagrante des procédures en la matière. Des accusations sans fondement, d’autant plus qu’elles ont été rejettées catégoriquement par le gouvernement provincial du Kwango, en affirmant qu'il y a bel et bien un partenaire proposé par le Gouvernement central, lequel partenaire a accepté de disponibiliser tous les moyens nécessaires (comprenant transport et distribution du courant à Kenge ville et ses environs) pour la matérialisation de ce grand projet à intérêt socio-économique d’importance capitale.
Il faut signifier que ce partenaire n'a jamais signé un contrat avec la SNEL, pour le simple fait que le conseil d'administration de la SNEL n'a toujours pas donné son avis favorable.
À la lumière de ces fait détaillés, Mr Lusinde Fabrice peut-il nous dire, sans ambages :*de quel contrat parle t-il, alors*? *Et comment un partenaire qui va financer un projet dont l'argent sera versé directement à la SNEL pouvait faire des arrangements avec d'autres personnes ?*
Par sa lettre n°ref. 0355/CAB-MIN/RHE/OMM/JMA/WEK/2023 du 22 mars 2023, le ministre des Ressources Hydrauliques et de l'électricité Olivier Mwenze qui, en accusant réception de la demande de constitution d'une commission mixte chargée de la revue des contrats, avenants, protocoles d'accord et accords de financement conclus par la SNEL en 2022, a non seulement rappelé à monsieur LUSINDE Fabrice son incompétence en voulant remettre en cause certains contrats qui sont pourtant des projets initiés par le Gouvernement et d'autres qui ont reçu son approbation ; mais, aussi, qu'il appartenait au DG et au conseil d'administration d'assumer leurs responsabilités pour l'exécution sans faille de tous les projets initiés par le Chef de l'État.
En voulant faire intervenir sa propre société, pour des raisons vénales, Mr Lusinde Fabrice tente une manœuvre propre aux acteurs de la mafia, en réunissant tous les élus du Kwango pour leur faire ingurgiter un mensonge selon lequel : à Bukanga Lonzo, il n'y a pas de l'électricité. Et comme solution alternative, il leur propose l’installation d’une centrale photovoltaïque (sa société privée). Alors que les avis des techniciens de la SNEL (qui étaient dépêchés sur terrain) sont aux antipodes de cette solution alternative.
Selon eux, et suivant les avis d’une firme américaine, en Californie (experte et spécialiste en production des énergies solaires), il est difficile voir impossible de faire fonctionner une centrale photovoltaïque dans cette région de la république, à savoir la province du Kwango, pour des raisons de faible capacité d’ensoleillement. Mais aussi ont confirmé (ces techniciens de la SNEL) qu'à Bukanga Lonzo, il y a suffisamment d'énergie.
Contrarié, le DG déchu va intentionnellement geler l'avis du conseil d'administration de la SNEL. Tout simplement, parce que ce dossier a été traité par son prédécesseur. Et lui, en arrivant à la tête de la SNEL, espérait coûte que coûte avoir un pourcentage dans ce dossier qui, rappelons le, est une promesse du Président de la République faite à la population kwangolaise. Pour ses intérêts égoïstes, Mr Lusinde Fabrice combat même les efforts de développement du Chef de l'État pour son peuple.
Alors que la province du Kwango fait partie du territoire national congolais, Mr Lusinde Fabrice décide, délibérément, de lui priver son droit constitutionnel de bénéficier du courant électrique, facteur déterminant pour son développement socio-économique tel que voulu par le chef de l’État. Ses intérêts privés ont pris le dessus sur les intérêts de la communauté. Quel cynisme !
Ayant compris son jeu, les élus du Peuple ont décidé, souverainement, de délivrer cette société qui est presque en faillite et a besoin plutôt des dirigeants avec une vision claire, qui proposent de solutions au détriment de ceux qui en créent davantage et naviguent à vue.
Cellule de comm privée de l’honorable président Christophe Mboso.