Justice : Mwangachuchu demande une liberté provisoire

Samedi 27 mai 2023 - 10:20
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Les avocats du député national Édouard Mwangachuchu ont introduit une demande de liberté provisoire au profit de leur client. C'était au cours de l'audience du vendredi 26 mai 2023, à la prison militaire de Ndolo.

Les conseils de cet élu du Nord-Kivu évoquent des raisons de santé. Pièces médicales à l'appui, ils affirment que leur client est actuellement très malade.

« La défense a reçu mandat de son client pour vous adresser une demande de mise en liberté provisoire. Le collectif a joint à sa demande toutes les pièces médicales tirées du Centre médical de Kinshasa CMK. C'est pour des raisons humanitaires. Notre client est sérieusement malade. Cette maladie n'a pas commencé maintenant; il a des antécédents. Sa fuite n'est pas à craindre », a expliqué l'un des avocats de Mwangachuchu.

Pour ce collectif d'avocats, le député national Édouard Mwangachuchu doit recouvrer la liberté afin de suivre les soins médicaux appropriés. A défaut d'une liberté provisoire, ces juristes plaident pour qu'il lui soit accordée ne serait-ce qu'une assignation à résidence surveillée.

La même requête a été formulée par les avocats du co-prévenu d'Édouard Mwangachuchu, Robert Mushamalirwa. Ils pensent que leur client doit également bénéficier d'une liberté provisoire afin de s'occuper de sa famille en tant que parent. 

En réaction à ces requêtes, les juges de la Haute Cour militaire ont décidé de prendre l'affaire en délibéré et promettent de se prononcer par un arrêt avant dire droit le mardi 30 juin prochain.

Soulignons que cette audience a démarré avec l'interrogatoire à la barre de Robert Mushamalirwa, le chef de sécurité de la société minière SMB réputée être du député national Édouard Mwangachuchu.

Il a nié avoir vu Édouard Mwangachuchu avant ce procès. Répondant aux questions des juges et d'autres parties, il a promis de présenter à l'audience du mardi 30 mai les 24 bulletins de service afin d'élucider la question de l'effectif exact des policiers commis à sa charge, ainsi que les armes à leur disposition, car les enquêtes prejuridictionnelles ont fait état de plus d'éléments sur terrain que prévus, avec l'utilisation des armes non enregistrées.

ODN