RDC-Élections : Au Maï-ndombe, Delly Sesanga appelle la population à la vigilance pour barrer la route à la « fraude électorale »

Vendredi 7 juillet 2023 - 10:15
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Le président du parti Envol et candidat déclaré à la présidentielle de 2023, Delly Sesanga a, au cours d’un meeting populaire tenu le jeudi 6 juillet 2023 à Nioki dans la province de Maï-ndombe, appelé les membres de sa famille politique et le peuple congolais, en général, à la vigilance pour barrer la route à la « fraude électorale ».

Dans son discours, Delly Sesanga a estimé que le régime de Félix Tshisekedi n’ayant pas honoré sa promesse de ramener la sécurité malgré les moyens mis à sa disposition, a échoué. 

« Quand ce pouvoir a débuté, lui-même le Président de la République avait dit ceci : si la sécurité n’est pas restaurée dans le pays, cela voudrait dire que j’ai échoué. La sécurité est-elle rétablie ? À l’Assemblée nationale, où je suis, nous leur avons donné 1 milliard de dollars américains pour subvenir aux besoins de l’armée. Mais dans c’est 1 milliard qu’ils ont perçu, à la place d’améliorer les salaires des policiers, à la place d’équiper notre armée, à la place de faire ramener la sécurité dans notre pays, je les ai vu s’approcher des groupes armés, les ont réinséré parmi les réservistes. ils ont fait appel aux mercenaires au lieu de payer nos militaires, ils payent ces mercenaires qui viennent pour protéger notre pays », a-t-il déclaré. 

De ce fait, le président du parti Envol appelle la population à se présenter massivement aux bureaux de vote pour choisir d’autres dirigeants et l’invite à la vigilance pour barrer la route à la « fraude électorale », qui serait préparée par le régime en place.

« Nous avons un projet qui est dénommé la refondation du Congo, nous voulons protéger notre Congo, le rendre de nouveau fort. C’est pour cette raison que moi, au sein de notre parti politique, je vais postuler pour notre compte à l’élection présidentielle de 2023. Nous aurons des élections au mois de décembre. Je sais très bien qu’ils n’ont aucun bilan, ils ont préparé la fraude électorale, ils cherchent à frauder mais sur ce point, vous ne suivez à la radio, certains disent qu’il ne faut pas aller aux élections,  ils n’ont pas tort mais si vous dites ainsi il faut avoir d’autres alternatives pour leur faire partir. Je vous demande ceci, pour éviter la fraude électorale, pour leur barrer la route, nous allons faire deux choses : premièrement, il ne faut pas perdre espoir, vous devez vous disponibiliser massivement le jour de vote. Deuxièmement, nous avions lancé l’opération qu’on à appelé « Telemela fraude électorale », a lancé Delly Sesanga.

Dans la foulée, cet élu de Luiza a laissé entendre que l’opposition ne va jamais accepter les résultats qui seront proclamés par la CENI, si celle-ci n’est pas changée suivant leurs recommandations. 

« Au sein de l’opposition, nous avions demandé 3 choses, nous avions demandé que la CENI ait les représentants de toutes les parties. Nous avions demandé que la Cour constitutionnelle soit formée conformément à la Constitution, et puisque nous ne connaissons pas qui sont repris dans le fichier électoral et qui n’y sont pas, nous avions demandé l’audit de ce fichier électoral. Mais un bon fichier électoral c’est la population, elle-même, si la population se lève, si elle veut que les élections se tiennent dans les conditions qu’il faut, même s’ils viennent avec leur histoire de fraude, ça ne va pas passer. S’ils ne changent pas leur position en ce qui concerne la CENI, s’ils ne changent pas cette CENI et n’y ajoutent pas les membres d’autres parties prenantes, comme cela est prévu par nos lois et notre Constitution, nous allons soumettre nos candidatures mais nous n’allons jamais attendre que Denis Kadima et sa CENI politique proclament les résultats. Parce que nous allons compter nos résultats, nous-mêmes et nous n’allons pas attendre qu’il donne ses résultats », a-t-il fait savoir. 

Le président d’Envol a également, à cette même occasion, appelé les jeunes à rester dans les centres de vote à la fin des opérations pour ne pas permettre « une nouvelle fraude électorale comme en 2018 ». 

Jephté Kitsita

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