L’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) a inauguré, ce jeudi 27 juillet 2023, un Centre d’Employabilité Francophone à l’Université de Kinshasa, lequel a pour mission, l’encadrement des jeunes étudiants et le renforcement de leurs capacités dans divers domaines.
Lors d’une cérémonie organisée dans ce cadre, les recteurs de ces deux institutions se sont exprimés sur le rôle que doit jouer le CEF dans la formation et la vie professionnelle des jeunes congolais.
Dans son propos, le recteur de l’Université de Kinshasa Jean-Marie Kayembe a souligné que le CEF va permettre aux étudiants de concilier la théorie et la pratique.
« Ce sera un coin de réflexion et d’échanges qui vont montrer le chemin aux plus jeunes à l’université. Cela va donner à nos étudiants l’envie de l’esprit de l’entrepreneuriat et de l'auto prise en charge, pour qu’évoluent absolument les projets de recherche et que le pays atteigne assez rapidement le développement durable. Ce centre va aider à lier les connaissances théoriques à la pratique et permettre d’accomplir la troisième mission de l’université, à savoir offrir à la communauté des services de qualité », a-t-il dit.
Le CEF de l’université de Kinshasa, a fait savoir le recteur de l’AUF, va travailler en collaboration avec des clubs des étudiants leaders francophones afin de pouvoir atteindre tous les autres étudiants au grand potentiel.
« Ce centre va fonctionner avec le concours des clubs des étudiants leaders francophones (CLÉF). Il y en a plus de 30 à travers la RDC et deux à l’UNIKIN. Ils vont aider à animer ces centres d’employabilité. Ce sont des jeunes que nous accompagnons et encadrons. Ils sont pleins d’initiatives et du désir de changement. Il est donc important de s’associer à eux pour faire avancer les choses. Nous avons associé ce centre au campus numérique justement parce que, sans la maîtrise des technologies de l’information et de la communication, il est difficile de réussir en entreprise », a fait savoir Slim Khalbous, recteur de l’Agence universitaire de la francophonie.
Le CEF, ont martelé les représentants de ces deux établissements, veut à tout prix former des étudiants en mesure de créer des emplois après leur cursus universitaire pour enfin permettre au pays de relever l’un de ses plus grands défis, à savoir : le chômage.
Christian Dimanyayi