Les langues ne cessent de se délier au sujet de l'arrestation du journaliste Stanis Bujakera, directeur de publication adjoint chez Actualité.cd et correspondant de Jeune Afrique et Reuters, la semaine dernière.
La Voix des Sans Voix pour les droits de l'homme (VSV), a elle aussi décrié à travers un communiqué de presse publié le 11 septembre 2023 et parvenu à 7SUR7.CD, cette procédure d'arrestation tout en exigeant la libération « immédiate et sans condition » de Stanis Bujakera.
Cette organisation de la société civile a invité les autorités à plutôt éclairer l'opinion au sujet de la mort de Chérubin Okende, ancien ministre des transports et voies de communication, en lieu et place d'exercer une pression sur Stanis Bujakera accusé de propagation des "faux bruits" à propos de cet assassinat.
« La VSV dénonce toutes formes de pression exercée sur le journaliste pour lui arracher des sources d'information. La VSV invite par contre les autorités congolaises en général et judiciaires en particulier, à tout mettre en œuvre pour éclairer l'opinion publique sur l'assassinat de l'ex-ministre de transport et député national Chérubin Okende en lieu et place de s'acharner sur un journaliste qui n'a fait que son travail », a-t-elle lancé.
La VSV a, dans la foulée, dénoncé l'arrestation de ce journaliste qui intervient à quelques mois des élections. Pour cette organisation de défense des droits de l'homme, elle constitue un recul en matière de respect de la liberté de la presse et constitue également une violation du droit à la liberté de mouvement du fait que ledit journaliste a été arrêté au moment où il devait se rendre à Lubumbashi dans le cadre du travail.
Christel Insiwe