La crise humanitaire à l'Est de la République démocratique du Congo dûe aux conflits armés avec un impact direct sur les femmes et les filles, a motivé l'ONG Leadership de la Femme des médias (LFM) à lancer depuis près d'une semaine, la campagne de collecte des Fonds en faveur de ces victimes vivants dans les camps des déplacés.
Lors d'une conférence de presse organisée le jeudi 5 octobre 2023, l'ONG LFM a exposé le besoin des femmes victimes des violences sexistes vivant dans les camps des déplacés, tout en appelant à l'aide à travers les numéros des monnaies électroniques.
"Il est donc important que nous nous lévions ensemble contre ce fléau qui ronge la société et qui affaiblit les vies et plus particulièrement celles des femmes et des enfants. Nous en tant que ONG regroupant des femmes et des professionnels des médias, nous devons nous approprier ce combat afin de faire entendre davantage la voix des victimes, de mener les bons plaidoyers, de faire avancer les choses au niveau des décideurs nationaux", a expliqué Grâce Shako coordonnatrice de l'ONG LFM.
Cette campagne lancée depuis plus de 3 semaines va se clôturer le 11 octobre à travers un dîner de charité que l'ONG va organiser à Kinshasa telle que l'explique Merveille Mpoyo chargée des programmes au sein de LFM.
"Nous avons tenu ce point de presse pour parler de notre organisation et aussi d'un projet que nous avons conçu qui est un dîner de charité en faveur de toutes les femmes victimes des violences liées aux conflits armés à l'Est de la République. Il était ici question d'exposer le besoin qui se faire entendre", a-t-elle fait savoir.
A la suite de ce dîner de charité, les fonds seront orientiés vers l'ONG "Goma actif" expérimenté dans la prise en charge des personnes déplacées, afin de répondre au besoin exprimé dans les camps des déplacés dans ce chef-lieu.
Il faut signaler que l'ONG LFM existe depuis le 15 mai 2022. L'objectif de cette association est de redorer l'image ternie de la femme des médias dans la conscientisation de celle étudiante à ambitionner les postes de responsabilité au sein des médias.
Christel Insiwe