Les activités socioéconomiques tournent au ralenti dans la ville de Bukavu au Sud-Kivu, ce lundi 30 octobre 2023.
Et pour cause, la société civile urbaine a décrété une journée sans véhicule et marchés pour dénoncer la hausse du prix de carburant et des produits de première nécessité.
Ce lundi 30 octobre, la circulation est timide sur les artères principales de la ville de Bukavu. Les véhicules de transport en commun sont quasi absents et peu de véhicules privés sont visibles.
Quelques conducteurs des taxi-motos sont visibles dans les trois communes de la ville de Bukavu.
Les étalages dans plusieurs marchés de la ville sont vides et quelques boutiques et magasins ont ouvert leurs portes.
Les acteurs de la société civile exigent au gouvernement de revoir à la baisse la nouvelle structure de prix de pétrole qui pénalise les autres secteurs socioéconomiques.
« 4.000 francs congolais pour un litre de carburant à la pompe c'est trop. Maintenant tous les secteurs de la vie subissent des conséquences graves, les prix des produits de première nécessité ont été revus à la hausse suite à cette situation. Nous exigeons au gouvernement de fixer le prix de carburant à 2500 francs congolais le litre », a déclaré Alain Shindano, président de la société civile urbaine de Bukavu dans une adresse à la presse ce lundi.
Il promet d'organiser d'autres actions citoyennes si rien ne change.
Il sied de signaler que les banques, les institutions étatiques et autres organisations ont fonctionné normalement.
Déogratias Cubaka, à Bukavu